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Compte rendu des visites de sites des 26 novembre et 17 décembre

La CGT Finances publiques avait déjà repris son cycle de visites de sites, avec la visite le 26 novembre de 6 trésoreries : Boussac, Gouzon / Felletin – Crocq / Chambon et Auzances. 4 visites supplémentaires ont été réalisées le 17 décembre 2015 aux trésoreries d’Aubusson, d’Ahun, Bonnat et Chatelus.

Boussac : Comme dans la très grande majorité des postes, les agents nous ont dit recevoir beaucoup de public. La fermeture de l’après-midi entraîne automatiquement un flux d’usagers supplémentaire le matin. De plus, les agents doivent servir un applicatif qui recense le nombre d’usagers qui se déplacent et/ou qui téléphonent. Chaque trésorerie a sa méthode pour servir ce dispositif (ou pas !!!) appelé « Outil de Recensement de Centralisation et de transmission des Flux d’Accueil ». Certains le servent au fur et à mesure, d’autres en fin de journée. Tout y est noté - fiscalité des particuliers, des professionnels – secteur public local - amendes etc...les différents types d’encaissements, les remboursements - la durée de l’entretien. C’est donc du travail en plus pour les agents. Nous pourrions aisément rebaptiser cet applicatif « Outil de Recensement de Centralisation et de transmission du Flicage des Agents ». Récemment, l’accueil a explosé avec les récents couacs gouvernementaux au sujet de l’abrogation de la suppression de la ½ part en matière d’impôts locaux pour les retraité-es les plus modestes.
De quoi faire taire le satisfecit du directeur qui ne cachait pas sa joie de voir une baisse de fréquentation de 20% des guichets (la Montagne du 7 novembre).

Gouzon  : La situation de cette trésorerie est préoccupante (avec 2 départs en retraite – un au 1er janvier et le second début 2016 -). En mars 2014, nous relations (déjà) notre inquiétude pour ce poste. C’est étrange, lors de la CAP du 16 octobre dernier, un agent de Crocq était détaché à Gouzon. Le Président de la CAP (en d’autres lieux le directeur) prétendait qu’il y avait plus de charge de travail à Gouzon qu’à Crocq. Pourtant la trésorerie de Gouzon va de nouveau se retrouver à 2 agents : aucun poste B n’ayant été proposé au mouvement du 1er mars 2016.

Felletin : Le premier problème exposé par les agents de Felletin a été l’interruption téléphonique de 3 semaines pendant le mois d’octobre (en pleine échéance de TF). Le problème n’a été résolu que très tardivement et souligne le manque de réactivité de la Direction. Ceci a été mal vécu par les agents à la fois de Felletin, mais aussi d’Aubusson qui ont se sont retrouvés à gérer l’excès d’appels. Il faut même préciser qu’une des solutions envisagées par la Direction était d’utiliser le téléphone personnel du comptable ( !). Sur le sujet de la trésorerie sans caisse, les agents de Felletin ont unanimement considéré que cette expérience n’avait aucun sens.

Crocq : De nombreuses difficultés à travailler avec les ordonnateurs nous ont été signalées. En effet, les secrétaires de mairie se plaignent de l’alourdissement des tâches liées à la dématérialisation, faute de formations suffisantes. En conséquence, le surcroît de travail retombe sur les agents du poste. Les agents se sont plaints des limites du CHD. En effet, certaines dépenses non contrôlées peuvent s’avérer être de véritables bombes à retardement pour le service en terme de temps de travail, alors même que la responsabilité comptable n’est plus en jeu : reste tout de même une responsabilité morale et professionnelle vis à vis des ordonnateurs et des fournisseurs. Une inquiétude réelle est ressentie concernant les effectifs. En effet, une agente détachée sur Gouzon n’a pas été remplacée.

Aubusson :
Il existe une inquiétude réelle sur l’évolution de l’effectif même si celui -ci a été renforcé depuis l’arrivée d’un jeune agent en fin d’année. Les conditions de vie au travail semblent corrects même si des améliorations en terme d’ergonomie peuvent être réalisées (configuration des bureaux, doubles écrans de même taille, lampes à lumière naturelle...). L’utilisation d’ORCFA traitée exclusivement à l’accueil (physique) est parfois compliquée et ne peut être réalisée en direct du fait du nombre important de visites quotidiennes. Une imprimante du service doit être remplacée car elle ne fonctionne plus du tout. Les agents se sont également plaints de courants d’air liés à l’absence d’étanchéité des volets et des fenêtres. Par ailleurs, les agents s’interrogent sur le nombre important d’appels téléphoniques qui ne sont pas liés à l’activité du service et se demandent si une bascule automatique n’existerait pas entre les SIP et SIE et la trésorerie : quelle que soit la raison de ses appels qui progressent, cela engendre une surcharge de travail qui gène l’accomplissement des autres tâches.

En dernier lieu, les agents nous ont fait part d’un bruit de couloir qui les inquiète au plus haut point au sujet d’une possible restructuration des caisses sur le site d’Aubusson. Et pour cause !
Une note de service du 10 novembre 2015 mentionne bien effectivement le site d’Aubusson comme centre d’expérimentation possible pour la baisse du nombre de caisses. Le modèle guérétois de caisse unique serait-il applicable à Aubusson ?

Ahun : L’inquiétude est réelle dans la petite équipe d’Ahun concernant la possible fermeture du poste. Les agents nous ont donc fait part de leurs interrogations quant à la continuité du service de proximité qui leur tient à cœur. Les paroles du Directeur n’ont pas suffi à interrompre leur questionnement et les arguments apportés n’ont pas paru convaincants. Concernant l’immeuble, les agents nous ont fait remonter le problème du compteur électrique fixé beaucoup trop haut dans l’entrée et ne permettant pas une grande réactivité en cas de court-circuit. En matière de sécurité, la remarque suivante a été faite : le bureau du comptable n’est pas protégé par les vitres du bureau d’accueil, car il est situé de l’autre côté. En dernier lieu, les agents du poste se sont plaints de l’absence de nettoyage des vitres, certainement dû à des crédits insuffisants.

Bonnat : Les agents de ce poste sont expérimentés, mais ils sont inquiets quant à leur avenir (-1C), ne se font guère d’illusion quant à celui du poste, avec le nouveau découpage des com-com en Creuse. L’utilisation d’ORCFA est complexe d’utilisation. Les secrétaires de mairie ont du mal à se familiariser avec les nouveaux outils informatiques, ce qui entraîne une charge de travail supplémentaire. Cette année encore, des erreurs se sont glissées dans les avis de taxes foncières. Les collègues ont avoué aussi que le fait d’ouvrir les après-midi 1 semaine par mois au moment des échéances (TF, TH et IR) engendrait des malentendus. En effet, les personnes croient que les postes sont de nouveau ouverts les après-midis.

Châtelus : Sur ce poste, les inquiétudes sont réelles, car la fermeture semble programmée à plus ou moins brève échéance. D’ailleurs les agents vivent très mal cette situation : la fermeture est inéluctable mais on ne sait pas quand !!! travailler dans ces conditions est compliqué. Les agents de ce poste nous ont questionnés sur leur devenir : auront-ils priorité sur les mutations suite à la restructuration...Question sécurité, le double vitrage au niveau de la banque d’accueil n’est pas encore installé.

Chambon : le sujet de l’expérimentation de trésorerie sans caisse a été abordé, Chambon devant être un poste pilote. La chef de poste et les agents sont inquiets sur le devenir de la trésorerie ; en effet, face à une trésorerie sans caisse, les usagers risquent « d’aller voir ailleurs ».
Les fusions d’intercommunalités sont également un sujet d’anxiété, car elles impliquent une perte d’activité pour les trésoreries qui perdront la gestion comptable de leur communauté de communes.
Le sentiment qui domine est donc l’incertitude et le flou sur le devenir du poste et des agents par la même occasion.

Auzances : On retrouve les mêmes problèmes et les mêmes inquiétudes qu’à Chambon ; les agents font état d’un accroissement de la charge de travail en matière de collectivités locales.
La fermeture des postes l’après-midi génère également un afflux de visiteurs le matin.
Les revirements gouvernementaux relatifs à la taxe d’ habitation ont également provoqué un surcroît d’activité qui devrait perdurer encore quelque temps.
Le maintien de la permanence à Bellegarde, dans les conditions actuelles, est également une charge supplémentaire pour les agents du poste.

Visites de sites

Article publié le 12 janvier 2016.


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