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Il y a un an quasiment jour pour jour la DGFIP était juridiquement créée…
Et en un an… force est de constater que les habitudes, les mauvaises, ne se sont pas perdues… bien au contraire les pratiques de la DGFiP sont bien loin de celles qu’on serait légitiment en droit d’attendre d’une direction toute neuve et si emblématique aux dires de notre ministre…
Car monsieur le Ministre, car monsieur le Directeur général, ce ne sont pas dans les documents que vous nous transmettez ou dans les discussions que nous avons ensemble, que nous trouvons ces informations si précieuses pour l’avenir de notre réseau, avec des annonces, tantôt de fermeture de 230 trésoreries spécialisées (amendes, hôpitaux…) tantôt de fermeture des trésoreries de moins de 3 agents, jugées trop petites, c’est dans la presse ! Et une presse qui semble bien tenir ses sources de l’ ??lysée même !
Car messieurs, ce ne sont pas dans les groupes de travail réunis par votre direction que nous apprenons les modifications des règles concernant les tableaux d’avancement mais dans les messages envoyés directement aux responsables locaux au mépris des discussions avec les représentants des personnels.
Et à ces deux annonces pourrait être rajoutée une longue liste de décisions prises par la direction sans négociation et sans concertation aucune.
Et pourtant la jeune DGFiP n’a qu’un an !
En quelques mois, ainsi donc, cette si « prometteuse » DGFiP, est déjà bien loin de tenir ses promesses …un exemple, le fleuron de cette réforme, le fameux « interlocuteur unique des particuliers en matière d’assiette et de recouvrement » au nom de SIP n’est plus, d’ores et déjà, unique…et de nouveaux interlocuteurs (C.P.S., P.R .S. …) apparaissent pour prendre en charge les contribuables en difficulté, pour suivre les mensualisés…
Autant dire que c’est bien une multitude d’interlocuteurs qui se met en place loin de la proximité et de la simplification…… loin de la communication officielle…
….Et tout cela dans un capharnaüm qui ne peut rendre que perplexe… Ainsi un an après les choix de la direction, nous ne connaissons toujours pas l’articulation réelle PRS-SIP, la formation apparaît à toutes les sauces sans plan d’ensemble… Ne parlons même pas des DLU où l’on se renvoie sans cesse la balle entre le niveau local ou national pour savoir qui doit prendre les décisions.
…Et tout cela, avec rien ou si peu…pour les personnels… … une harmonisation indemnitaire a minima, sans ambition, un plan d’accompagnement social au mieux insuffisant, au pire déstabilisateur des règles de gestion des personnels… (cf : examen pro, fin de carrière, tableaux d’avancement, passerelles…)… une réforme qui aboutira en bout de course, à la disparition de leur savoir technique et de leurs garanties collectives.
Alors, aujourd’hui, la DGFiP a un an…Mais au fait, il y a aussi un autre anniversaire d’importance cette année… il y a maintenant 20 ans aux Finances, c’était en 1989…
Article publié le 12 avril 2009.