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Renégociation de l’assurance-chômage

Renégociation de l’assurance-chômage

nous sommes tous concernés

Montant, durée et conditions d’attribution de l’indemnisation du chômage seront fixés lors de la renégociation de la convention d’assurance chômage entre les organisations syndicales et patronales

Le constat

 Le nombre des privés d’emploi et des salariés en situation précaire augmente ; la création du contrat “ nouvelle embauche ” avec sa période d’essai de deux ans ne peut qu’aggraver la situation ;
 les ressources pour assurer un revenu de remplacement et gagner le droit au travail pour tous sont insuffisantes ;
 pourtant, seulement 4 chômeurs officiellement recensés sur 10 sont indemnisés par les Assedic. Les jeunes demandeurs d’emploi n’ont aucun revenu.

Qui doit payer ?
Pour la CGT, ceux qui précarisent, suppriment l’emploi et licencient ; ceux qui refusent de reconnaître les qualifications et d’augmenter les salaires de tous les salariés au nom de la compétitivité des entreprises.

Trois emplois nouveaux sur quatre sont précaires.
70 % des offres d’emplois déposées à l’Anpe sont des contrats de moins de six mois.
30 % des entrées au chômage sont des fins de Cdd et d’intérim.

De leur côté, le Medef et le gouvernement tentent d’accréditer l’idée que le chômage serait un “ refuge heureux ” justifiant une nouvelle réduction des droits des chômeurs et des allocataires des minima sociaux ainsi que des mesures répressives. Nul n’est dupe.
En s’attaquant aux chômeurs, le Medef et le gouvernement visent les garanties collectives de tous les salariés.

Des moyens existent

 les profits s’envolent - chaque jour des nouveaux records atteints ;
 les 20 milliards d’euros par an d’allègement des cotisations sociales consentis par le gouvernement au détriment du financement de la protection sociale et sans effet réel sur l’emploi ;
 les milliards d’aides des collectivités publiques dispensées sans aucun contrôle.

Les principales exigences de la CGT
Garantir un véritable revenu de remplacement

L’objectif est de parvenir à ce que la suppression d’emploi n’entraîne pas la rupture du contrat de travail (sécurité sociale professionnelle). Le contrat de travail se poursuivrait jusqu’à l’obtention d’un nouvel emploi avec un salaire au moins identique à celui perdu et au minimum égal au Smic revendiqué par la Cgt : 1 400 euros brut.

Dans l’immédiat :

 80 % du salaire brut jusqu’au retour à l’emploi stable et à temps plein pour les salariés licenciés ;
 une allocation au moins égale à 80 % du Smic pour celles et ceux qui recherchent un emploi pour la première fois ;
 prise en charge des cotisations aux caisses de retraites complémentaires.

Combattre la précarité

Les femmes représentent plus de 80 % des 1,7 million de salariés à temps partiel.50 % des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté sont des salariés.

 Assurer aux salariés travaillant à temps partiel un revenu de remplacement calculé sur un temps plein,

60 % des entrées au chômage par an font suite à des emplois précaires : Cdd, intérim, contrats divers précaires, saisonniers.

 une majoration des cotisations pour les entreprises qui multiplient les contrats précaires : passer d’un taux unique de 4 % à :

1. 13 % pour les intérimaires et les contrats “ nouvelle embauche ”,
2. 9 % pour les autres contrats précaires dont les Cdd.

Gagner pour chacun le droit à un emploi conforme à sa qualification

 Imposer au patronat, qui s’y refuse, une négociation sur la définition de l’offre valable d’emploi. La Cgt demande, notamment, que le contrat de travail proposé soit, au minimum, semblable au précédent (rémunération, durée, qualification, conditions de travail, mobilité....).

Nos exigences portent aussi sur le contrôle des fonds publics, sur le paiement par les entreprises de l’intégralité du revenu de remplacement lors de licenciements résultant de délocalisations ou de restructurations malgré ses profits ou ceux du groupe.

Luttes et solidarité ont déjà permis

 à 1 059 316 “ recalculés ” de gagner et de recouvrir tous leurs droits ;
 aux intermittents du spectacle de préserver leur régime particulier ;
 à des milliers de salariés de s’organiser dans les territoires pour sauvegarder l’emploi et préserver leurs intérêts : tables rondes imposées réunissant élus locaux, institutions publiques, organisations syndicales sur les questions de l’emploi ; indemnisations gagnées au-delà des indemnités conventionnelles ; employeurs contraints à recréer des emplois sur des sites touchés par des plans de licenciement et à payer les formations nécessaires aux reconversions.

Saisissons cette négociation pour, ensemble, gagner :

 un véritable droit à l’emploi pour tous ;
 la reconnaissance des qualifications ;
 l’augmentation des salaires ;
 un véritable revenu de remplacement.

Signez la pétition "Renégociation de l’assurance chômage : nous sommes tous concernés"

Article publié le 13 octobre 2005.


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