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Réformes aides sociales Pas de pitié pour les pauvres !

Madame Desmarescaux, Sénateur, a remis récemment un rapport au Premier Ministre pour proposer, dans le cadre du RSA, des pistes de réformes des aides sociales (droits connexes locaux) qui jusqu’alors pouvaient s’ajouter au minima sociaux.

La ligne forte de cette étude est de mettre en place un dispositif informatique unique, à l’usage de tous les intervenants octroyant des aides sociales (conseils généraux, CCAS, branches de la Sécurité Sociale, associations,….) afin d’encadrer, moduler, réduire ces aides. Il est envisagé que le montant et la nature de ces revenus figurent sur les déclarations de revenus, même si pour le moment, il n’est pas envisagé leur fiscalisation contributive.

Au delà des dangers de telles informations souvent collectées à l’insu des personnes concernées, cela remet en cause l’indépendance des organismes et collectivités qui versent ces aides, leur libre arbitre pour apprécier les besoins de la personne ou de la famille. Et, bien sûr, au final, ces éléments de ressources annexes seraient intégrées au calcul du RSA, réduisant d’autant son montant déjà faible.

Comme le dénoncent de plus en plus de personnes, le RSA, loin de résoudre les situations de la pauvreté dans notre pays, est l’alibi pour un contrôle toujours plus rigoureux des pauvres et des modestes, pour un contrôle social établi implacablement grâce aux nouvelles techniques notamment informatiques, qui entraînent un flicage systématique de personnes fragilisées par le chômage endémique qui règne depuis de si nombreuses années dans notre pays, dramatiquement en hausse avec la crise financière engendrée par le système d’une économie capitaliste mondialisée. Au final, il y a un risque patent d’un nouvel appauvrissement massif de la population.

La CGT exige des pouvoirs publics des dispositions pour mettre fin à la chasse aux plus pauvres dans notre pays, à leur fichage systématique, à la circulation tous azimuts de leurs données personnelles sensibles, à celles de leur famille avec l’abandon de l’obligation alimentaire quand les personnes sont adultes.

Montreuil, le 3 juillet 2009

Article publié le 3 juillet 2009.


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