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SPECIAL VISITES DE POSTES DU 25 NOVEMBRE

La CGT finances publiques a repris son bâton de pèlerin pour effectuer des visites de postes le jeudi 25 novembre. Nous avions averti la direction de notre circuit, Boussac, Chambon et Gouzon.

Notre dernière visite à Boussac remonte au 29 juin 2009 et celle ci s’était déroulée sous la canicule. Les conditions météorologiques n’étaient pas les mêmes avec le froid, la pluie et la...neige. En partant nous avions consulté nos horoscopes afin de connaître ce à quoi nous allions être exposés lors de cette journée. « Vous allez faire une rencontre insolite » disait l’un d’eux. Ce qui était prévu s’est avéré exact. Quand nous sommes arrivés à la trésorerie de Boussac, le numéro 1 du département était également présent accompagné du responsable du pôle gestion publique. Nous n’étions pas surpris (grâce à l’horoscope). Gérard PERRIN l’était. Il s’est rendu ensuite à Chatelus et Bonnat. A noter que certaines de ses visites devaient se faire le 20 décembre en pleine période de vacances : extraordinaire pour un directeur qui se veut à l’écoute des agents... un exemple de plus du fossé qui sépare la hiérarchie des « agents de base ».

Nous sommes donc partis vers Chambon. Le poste est difficilement accessible aux personnes à mobilité réduite malgré l’installation d’un monte-escalier. Le poste fonctionne avec 3 agents et le chef de poste qui est arrivé au printemps dernier. Un agent part à la retraite à la fin de l’année et sera remplacé, au 1er janvier, par une personne arrivant de Gouzon. A noter qu’un poste reste vacant dans cette trésorerie.

A Gouzon, un nouveau chef de poste est arrivé cet été il assure l’intérim de Bellegarde. 3 agents travaillent dans ce poste. Un partira à Chambon au 1er janvier 2011, un second a de grandes chances de rejoindre Chénérailles en cours d’année. La direction aurait des projets afin de combler la ou les vacances d’emplois mais pour l’instant les organisations syndicales ne sont pas informées.

Nous sommes repartis à Boussac en milieu d’après midi et sous la neige. Ce poste connaît des de grosses difficultés. Un agent est absent depuis plusieurs mois et ne sera remplacé qu’au 20 décembre. D’autres problèmes sont survenus dans cette trésorerie déjà fragile. La direction a t-elle pris la mesure de la situation ? Les discours du numéro 1 se veulent rassurants mais ne se concrétisent jamais par des actes positifs. Nous sommes attentifs aux solutions qui seront proposées.

Dans ces postes visités les difficultés sont les mêmes :
 Le nombre d’usagers qui fréquentent les guichets est en nette augmentation.
 La crise prive les gens de moyens de paiement et le nombre de règlements en espèces explose. Nous l’avions déjà évoqué à plusieurs reprises. C’est un fait qui s’accentue.
 Les demandes de délais sont en hausse. Les gens demandent à sortir du système de la mensualisation pour payer leur taxe d’habitation.
 Les réclamations sont plus nombreuses qu’avant. Le téléphone est en ébullition.
 Les avis d’impôts locaux sont parfois mal établis. D’anciens noms et/ou d’anciennes adresses ressurgissent. Il y a beaucoup de retours d’avis d’impositions dans les trésoreries. Des recherches sont nécessaires pour retrouver les bons redevables ainsi que les adresses.
 Les personnes qui perçoivent le RSA doivent maintenant acquitter une taxe d’habitation. Les titulaires du RMI étaient auparavant exonérés de cette taxe.
 Les applications informatiques ne fonctionnent pas correctement notamment Hélios qui connaît des problèmes de lenteur en cette période ou l’on demande aux agents d’aller toujours plus vite.
 Les imprimantes connaissent aussi des difficultés et les 2 CMIB ne peuvent répondre aux
sollicitations de dépannage.
 L’application GAÏA est très peu utilisée. Seulement pour la saisie la transmission des documents se fait toujours par la voie postale. Pourtant cet outil devait faciliter la vie des agents. Il a rapidement connu ses limites. Nous avons alerté les différentes directions au sujet de cette application qui génère plus de problèmes qu’elle n’en résout. Cette application censée améliorer le travail de tous, est tellement complexe que les différents services fonctionnent comme auparavant.
 Les agents travaillent à flux tendu et ont des difficultés pour prendre leurs congés. Ils se voient contraints d’ouvrir un compte épargne temps.

Les suppressions d’emplois depuis 10 ans, qui touchent plus particulièrement la catégorie C, impactent le travail : d’ailleurs la hiérarchie le reconnaît quand elle établit des priorités dans les tâches à accomplir !!! vive le service public !!! Le résultat : une campagne d’impôt sur le revenu catastrophique, une saisie des déclarations effectuée par des auxiliaires qui ne connaissent pas toutes les facettes de notre métier, en particulier toutes les mises à jour ; certes nous avons un encadrement éloquent, une véritable armée mexicaine, mais combien connaissent le métier ? Pathétique et révoltant. Mais chuuuuuuuuttttttttttttttt !!!! tout va bien dans le pays des bisounours.

La mise en place de la DLU créée aussi plus de problèmes qu’elle n’en résout. Elle a été faite dans la précipitation (la course au podium sans doute). Les agents des trésoreries ont du mal à trouver le bon interlocuteur depuis la mise en place de la DLU notamment au niveau du pôle =fiscal et parfois les réponses sont étonnantes, lorsqu’il y en a. Qui fait quoi ? nous avons l’impression que nous n’avons pas la même conception du service public.

Nous espérons que le numéro 1 saura bien mesurer les difficultés des agents des trésoreries. L’activité de celles-ci ne se mesurent pas à la bannette vide d’Hélios. Le quotidien est tout autre. Celui des autres services également qu’ils soient près du numéro 1 ou dans un autre =site. Les 10 suppressions d’emplois qui touchent la DGFIP de la Creuse en 2011, 7 dans la =filière fiscale et 3 dans la filière gestion publique ne feront qu’aggraver le malaise et le ras le bol dans les services. L’état des services est comme la voiture de fonction « cabossé ». A la différence, la voiture est réparable. Qu’en sera t-il pour les services ???

Le Président du CHS (qui est aussi le numéro 1) a récemment déclaré lors d’une réunion sur les conditions de travail être attaché à celles ci. Il a précisé que le nombre des indicateurs allait être réduit et qu’il ne fallait utiliser que ceux qui étaient indispensables. Nous disons d’accord et commençons dès à présent par supprimer les indicateurs et/ou tableaux de bord mensuels qui ne sont pas indispensables au fonctionnement des services (sauf à figurer en tête du « HIT-PARADE ») ce dont les agents n’ont que faire.

JOURNAL_DEC2010

Article publié le 6 décembre 2010.


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