vous êtes ici : accueil > Actualités > DGFIP

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

Les résultats de la grève du 16 mai en Creuse et au niveau national

Cadre A 34.38%
Cadre B 47.06%
Cadre C 53.25%
TG 39.58%
PNC 50.00%
TOTAL 23 47.50%

 12 trésoreries fermées sur 27


Résultats nationaux


Déclaration du syndicat national du Trésor CGT :

Lundi de Pentecôte au Trésor : 32% de grévistes pour une mobilisation réussie !


Déclaration confédérale

16 mai 2005, le marché de dupes ne passe pas !

Alors que le gouvernement a restreint en 2003 les droits et les montants des retraites pour des milliers de salariés, ceux-ci n’ont pas apprécié les leçons de solidarité à sens unique de ce même gouvernement et l’ont fait savoir.

De nombreuses entreprises ont été contraintes de céder sans contrepartie en laissant ce jour férié, chômé et payé.

Des salariés du privé, du public, de grandes entreprises comme de petites voire de très petites entreprises, ne sont pas allés travailler ce jour là en se mettant en grève, certains pour la première fois, en manifestant devant les entreprises, dans les rues de nombreuses villes.

De nombreux rassemblements prévus se sont transformés en manifestations tant le nombre de salariés présents est allé au-delà des espérances avec de fortes présences de salariés du privé. C’est le cas, par exemple, à Bourg en Bresse avec plus de 800 manifestants, dans l’Allier 2000 manifestants au total qui ont été recensés, à Marseille 5000, à Caen 8000, à St Brieuc 3500, 200 à Guéret, à Bordeaux 6000, 1000 dans le Jura, 4000 au Puy en Velay, 3000 à Grenoble, 3500 dans le Loiret, 1300 à Nancy, 1500 à Tarbes, 7500 en Seine Maritime, 2300 dans le Var, 1000 à la Roche-sur-Yon, 1000 dans la Vienne, 500 dans les Vosges... et bien d’autres !

Les retraités étaient eux aussi présents dans ces manifestations et rassemblements défendant la solidarité intergénérationnelle, pour une autre répartition des richesses, contre le travail gratuit et la remise en cause des 35 heures. Voilà encore une expérience qui montre que pour défendre leurs intérêts les salariés ont besoin d’être organisés en syndicats dans toutes les entreprises.

Tous ont exprimé leur ras-le-bol de n’être pas entendus, de ce mépris affiché, de ce chantage à peine déguisé, leur désaccord avec cette journée de travail gratuit mais aussi leurs exigences en matière de salaire, de pouvoir d’achat, de reconnaissance.

On peut d’ores et déjà dire que ce 16 mai se situe bien dans le prolongement du 10 mars.

Cette journée ne sera pas sans suites, au plan revendicatif, au plan juridique, tant les recours vont êtres nombreux sur des retenues de grèves appliquées à des journée de travail non payé.
La Cgt exige du gouvernement qu’il retire cette loi injuste et inefficace et qu’il trouve dans l’amélioration des salaires, de l’emploi et de la protection sociale les ressources nécessaires à une vraie solidarité à l’égard des personnes dépendantes.

Article publié le 17 mai 2005.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.