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Comité Technique Ministériel du 9 décembre 2016. LA CGT Finances refuse de participer à un simulacre de « dialogue social »

La CGT Finances est très lucide, elle n a jamais prétendu que les comités techniques sont des lieux de négociations. Par exemple si un texte est rejeté unanimement par les organisations syndicales, rien n’oblige le ministère à revoir sa copie. Cependant ce moment de confrontation d’idées a pu, dans d’autres moments et sous la pression des personnels, faire bouger les lignes voire gagner des droits nouveaux.

Mais aujourd’hui trop c’est trop !

Les ministres de Bercy et les directions générales, comme le président M Hollande et tout le gouvernement, piétinent depuis des années la représentativité syndicale et à travers elle l’ensemble des personnels.. Ils ont fait du déni de démocratie sociale le fil rouge de leur action politique, détruisant coûte que coûte les droits garanties gagnés de haute lutte.

Les derniers exemples en date sont édifiants :

Mise en œuvre du plan « égalité femmes hommes » ministériel moins disant par rapport à la fonction publique et rejeté par les organisations syndicales majoritaires ( CGT Solidaires).

Mise en œuvre du protocole Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations lui aussi rejeté par les organisations (CGT Solidaires et FO).

Mise en œuvre du Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel lui aussi rejeté dans l’unité la plus large .

Refus « par manque de temps et d’expertise » de négocier sur la protection sociale complémentaire, se contentant de reconduire un dispositif existant qui sur de nombreux points ne satisfait pas complètement l’ensemble des agents qu ils soient actifs ou retraités.

Refus de communiquer les cartographies des « plans stratégiques » et autres « lignes directrices » directionnels.

Volonté de faire passer « aux forceps » le vote électronique à Bercy, là aussi refusé par toutes les organisations syndicales.

Multiplication des cas de discriminations syndicales tout particulièrement contre les militantes et militants de la CGT.

Face au refus systématique de prendre en compte les légitimes revendications des personnels, la CGT fait le choix de ne pas siéger à ce CTM , rendra compte aux personnels et mettra tout en œuvre pour faire monter le rapport de force et développer les luttes aux finances.

Article publié le 11 décembre 2016.


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