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Visite de services du 13 mars 2018

Une visite de sites a été organisée sur les sites de la trésorerie d’Aubusson, Crocq, le matin, Bourganeuf et Bénévent l’après midi.

Trésorerie de Crocq :

Un sentiment de déception est palpable au sein de la trésorerie, car les agents ont parfaitement conscience que le poste va certainement fermer les prochains mois. Un des agents part à la retraite fin mars 2018. L’autre agent est en maladie et a priori ne reviendra pas. Au niveau des charges de travail, cela devient très compliqué. Les agents nous confient qu’ils peuvent, des jours d’échéance de paye, partir à 19 h ou 19 h 30 pour boucler le travail : ce n’est franchement pas admissible. Certes, 2 com com ont été transférées à d ’autres postes comptables en janvier 2017 : pour autant la charge de travail reste très grande. Le comptable constate aussi qu’il y a très peu de visibilité sur le moyen terme (pour les remplacements, pour la prise de congés ; etc). De même, la solution de l’EDR jusqu’à la fin de l’année n’est qu’un pis aller. Aussi compétent que soient les agents de l’EDR, ils n’ont pas l’expérience, la connaissance et les automatismes de travail des agents sur le poste de Crocq. La solution des vacataires en est également une mauvaise.

Trésorerie d’Aubusson :

Ce service est globalement très en colère de la situation qu’elle vit en ce début d’année 2018. Le directeur, qui s’était déplacé en fin d’année 2017 suite au départ du comptable, avait promis de repasser courant janvier de l’année 2018 : les agents l’attendent encore… Ils sont également insatisfaits de certains discours tendant à dire qu’il n’y aurait pas de travail à la trésorerie d’Aubusson ! Un scandale quand on sait qu’il n’arrive qu’à assurer tout juste le courant de leurs activités : la gestion des comptes de tiers est ainsi complètement laissé de côté, faute de temps et d’agents. Le « portefeuille » étoffé de la clinique et de l’ancienne com com de Felletin n’a pas facilité du tout leurs affaires. Ils nous confient de même qu’ils sont obligés de prendre quotidiennement des pauses déjeuner d’un quart d’heure pour pouvoir assurer au minimum leurs obligations !! Ils ne sont certes pas écrêtés à la fin du mois mais c’est tout comme ! L’insatisfaction est aussi partagée par le nouveau chef de poste qui commence à se rendre compte de l’immensité de la tâche et des difficultés insurmontables de ce poste.

Trésorerie de Bourganeuf :

Ce service, comme les autres postes, souffre ; les maux sont variés : un sous-effectif chronique qui entraîne un polyvalence excessive, une direction qui ne regarde que la bannette sans prendre en compte les autres tâches complexes d’un poste. En deux ans, ce poste a vu son effectif se réduire de 50 % !!! Et avec un accroissement de charges ! Même si la gestion du CH de Bourganeuf a été transférée à Guéret, les agents ont récupéré le secteur de Royère de Vassivière et surtout la gestion du syndic du Lac. Et puis c’est de la simple arithmétique : à charge au moins équivalente mais avec moins d’agents, cela engendre des difficultés dans l’accomplissement des missions, à croire que c’est fait exprès !!! A l’heure actuelle, un agent de l’équipe de renfort est présent pour épauler les collègues.
À un tel rythme, il faudrait un agent EDR sur tous les postes comptables : triste constat mais bien réel... En attendant, il y a un vrai malaise, une vraie souffrance au travail.

Trésorerie de Bénévent  :

Un sentiment de désarroi prédomine dans ce service : cela va des agents au chef de poste. Nous ressentons une vraie césure entre ce poste et la Direction, malgré les difficultés rencontrées en fin d’année. Certes il y a un agent EDR et une vacataire, mais nous avons ressenti un profond malaise parmi les collègues. La Direction ne peut se contenter de dire : « mais nous avons réagi, nous avons mis sur ce poste un agent EDR » oui et après que va-t-il se passer ? Les charges de travail sont les mêmes : les comptes de gestion, les budgets, les divers rôles, les impôts, les régies...Comment faire plus avec moins ?!!! Et là, attention, nous avons vu des agents en grande souffrance, franchement à la limite. La Direction doit prendre conscience que les conditions de travail se sont dégradées très vite : il en va de la bonne santé de nos collègues !

Article publié le 16 mars 2018.


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