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TOUS DANS L’ACTION LE 5 MARS POUR L’EMPLOI - RDV 10 H 30 GARE ROUTIERE DE GUERET

Aujourd’hui, dans tout le pays, des dizaines de milliers de salariés « ne lâchent rien ». Ils continuent de s’opposer à la restructuration ou à la fermeture de leur entreprise pour empêcher les milliers de licenciements directs et indirects qu’elles entraînent.

Les salariés résistent, parce qu’ils refusent de voir leur outil de travail détruit alors qu’aucun motif économique ne le justifie. Ils ne veulent pas, et ils ont raison, être les « dindons de la farce » des revirements stratégiques des grands groupes ou des brusques ruptures de contrats commerciaux et donneurs d’ordre ! Ils ne veulent pas, et ils ont raison, avoir pour seule perspective, pour eux et leur famille, la précarité et l’inscription à Pôle emploi !

Ils refusent à juste titre d’être sacrifiés sur l’autel de la crise, alors que les grands groupes continuent d’engranger toujours plus de profits : l’an dernier, les entreprises du CAC 40 ont versé 40.9 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires, soit 5 % de plus que l’année précédente. A cela, s’ajoutent 172 milliards d’euros d’aides diverses, que le gouvernement a encore complété au beau milieu de négociations sur l’emploi par un chèque « crédit d’impôt » de 20 milliards d’euros !

A l’issue des négociations sur l’emploi qui ont duré près de 4 mois, le MEDEF a réussi le 11 janviers 2013, à conclure un accord avec trois organisations syndicales. Et les parlementaires sont sommés de retranscrire cet accord dans une loi, dont le projet sera présenté le 6 mars au conseil des ministres.

Les confédérations CGT et FO (qui représentent plus de salariés que les trois organisations syndicales signataires) ont refusé de signer cet accord de régression

L’affaire est sérieuse

Au cœur de l’accord est donné la possibilité à l’employeur, avec des syndicats consentants au sein son entreprise, de passer des accords sous prétexte de difficultés « conjoncturelles pour organiser des mutations forcées, pour accélérer et rendre plus facile les licenciements, faire en sorte qu’ils soient beaucoup moins couteux et le moins contestables possibles par les salariés (art 15, 18 et 20 de l’accord)
Et pour mette tout le monde au pas, toutes celles et ceux qui refuseraient l’application d’un accord de mobilité forcée seraient licenciés pour……motif personnel.
Par contre, il ni y a rien de neuf dans l’accord pour aider les chômeurs, pour aider les salariés qui en ont le plus besoin à accéder à des formations qualifiantes.

En fait, le MEDEF obtient les moyens d’empêcher les salariés des grandes entreprises qui peuvent encore résister visiblement, mais aussi ceux des petites et moyennes entreprises menacées de ruptures conventionnelles ou de plans de « départs volontaires », de mener les combats qu’ils mènent pour la défense de leur travail, de leur emploi et de leur entreprise. Tout cela pour gagner en compétitivité, c’est-à-dire travailler plus avec salaires gelés et avec moins de salariés.

Cet accord est un marché de dupes ! Il est dangereux pour les salariés ! Tout le droit social conquis par les luttes des salariés depuis des dizaines d’années est remis en cause.
Ce n’est pas en facilitant les licenciements qu’on sécurise et développe l’emploi.
Il n’y a pas besoin de plus de flexibilité en France
Les exigences du patronat ne peuvent faire la loi
Les élus de la République ne doivent pas retranscrire cet accord dans la loi

FAISONS LEUR SAVOIR ! FAISONS ENTENDRE

A l’appel de la CGT, de FO et soutenu par la FSU

TOUS EN GREVE – TOUS A LA MANIFESTATION

RDV 10 H 30 GARE ROUTIERE DE GUERET LE 5 MARS 2013

Article publié le 22 février 2013.


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