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Emploi : trois décennies qui ont tout changé

Une étude du ministère du Travail, publiée vendredi, retrace les « profonds changements » qu’a connus le marché de l’emploi ces 30 dernières années.

Première évolution quantitative puisqu’entre le début des années 1980 et le début des années 2010, le nombre de personnes en emploi a augmenté de 3,4 millions en métropole, pour atteindre 25,8 millions. Sur la période, le secteur tertiaire a accru sa domination, passant de 65 % à 77 % de l’emploi total. Les métiers les plus « dynamiques » sont dans la santé, l’action sociale et les services aux particuliers. Les aides à domicile et assistantes maternelles, par exemple, ont triplé en 30 ans, un essor notamment dû au « vieillissement de la population » et au « niveau de fécondité élevé ». A l’inverse, l’industrie a connu « une baisse d’effectifs marquée et régulière », sous l’effet de « l’automatisation » et de la « concurrence des pays à bas coût ». Le secteur ne représente plus que 12 % de l’emploi, contre 18 % auparavant.

Ces évolutions se sont accompagnées d’une « forte progression des métiers les plus qualifiés » et d’un bond du niveau de diplôme des personnes en emploi. Huit sur dix ont un diplôme, contre moins de 50 % au début des années 1980.
Mais cela n’implique pas un « recul généralisé de l’emploi peu qualifié », car si les effectifs d’ouvriers non qualifiés ont chuté, ceux des employés non qualifiés ont fortement progressé, notamment les emplois à domicile, « qui ne sont ni délocalisables ni automatisables ».

Autre « tendance lourde de ces dernières décennies » : la « forte féminisation de l’emploi » (48 % des emplois, contre 41 % auparavant). Le nombre de femmes actives a augmenté de 3,2 millions. Leur présence s’est « nettement accrue » dans les services administratifs, la banque-assurance ou parmi les professionnels du droit. Certains métiers leur restent toutefois fermés : maintenance, bâtiment, mécanique, etc.

En parallèle, le temps partiel a explosé, avec 4,8 millions de personnes, contre 2,2 millions avant, majoritairement des femmes (79 %).

La période a aussi été marquée par la progression des contrats courts (CDD, intérim), qui atteignent la proportion de 11 %, contre 9 %, avec une accélération plus marquée chez les jeunes (27 % des moins de 30 ans, contre 16 %).

Cet article et tiré du site de l’UGICT.

Article publié le 17 janvier 2017.


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