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Dans une économie comme la nôtre, dominée par la puissance de l’argent et de la Finance, il y a toujours des gagnants et des perdants.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes et font état d’une situation inadmissible.
10 % de la population en capacité de travailler, qui peut et veut travailler, est officiellement au chômage, et autant d’individus sont exclus du travail pour des raisons économiques.
La grande majorité des emplois créés (presque neuf emplois nouveaux créés sur dix) sont précaires, à durée déterminée et/ou à temps partiel.
En dépit d’un système de protection sociale qui protège une grande partie de la population (système qui, de ce fait, est la cible des attaques systématiques des libéraux), une personne sur sept est pauvre.
Par ailleurs, l’appareil productif ne cesse de s’affaiblir à cause de la poursuite de la désindustrialisation et de la financiarisation de l’économie.
Ils constituent une minorité de la population. Et les affaires du pays, voire du monde entier, sont conduites en fonction des intérêts et des exigences de cette minorité.
Les exigences de cette minorité conduisent à ce que, depuis de nombreuses années déjà, une partie de plus en plus importante des richesses créées par les travailleurs aillent vers les riches.
Ce partage des richesses en défaveur des travailleurs et au profit des détenteurs de capitaux s’exprime par une hausse extraordinaire du coût du capital. Les conséquences de cette hausse du coût du capital sont énormes et graves : la faiblesse de l’activité économique, la faiblesse des salaires et du pouvoir d’achat du monde du travail, la hausse de la précarité, le chômage massif et persistant, la dégradation du solde des comptes publics (Etat et Sécurité sociale) et celui du commerce extérieur.
Les libéraux et le patronat s’appuient sur ces difficultés pour remettre en cause les acquis et droits sociaux.
Ainsi, disent-ils, si le chômage est massif et persistant, c’est parce que les salaires sont trop hauts et que la loi protège les travailleurs. C’est le sens des ordonnances Macron contre le droit du travail.
Autre exemple : ils prétendent que pour augmenter l’investissement, il faut réduire les prélèvements sur le capital et les entreprises. C’est le sens de la suppression de l’ISF. C’est aussi le sens du CICE que le gouvernement compte perpétuer en le transformant en baisse de cotisations sociales dites patronales.
De telles politiques aggravent la situation, affaiblissent l’économie, accentuent la désindustrialisation.
Il en résulte une baisse relative des recettes de l’Etat et de la Sécurité sociale eu égard aux besoins qu’il faut satisfaire. Cela conduit à la dégradation du déficit du budget de l’Etat et celui de la Sécurité sociale. Le gouvernement, avec le soutien et en harmonie totale avec le patronat, programme la réduction des moyens des services publics et de la Sécurité sociale. C’est le sens de « L’action publique 2022 (cap 2022) ». C’est aussi le sens de la « retraite à point » que prépare le gouvernement.
La financiarisation de l’économie, qui profite aux financiers et aux détenteurs de capitaux, affaiblit l’économie, la rend moins dynamique voire moribonde.
Pour défendre les intérêts des travailleurs, il est donc indispensable de rendre l’économie plus dynamique. Il s’agit d’établir un nouveau mode de développement qui respecte à la fois les êtres humains au travail et l’environnement. C’est le sens du projet de la Cgt pour un « développement humain durable ».
Dans cette perspective, la CGT fait des propositions et organisent des campagnes.
• C’est le sens de la revendication de la hausse des salaires et de porter le SMIC à 1 800 euros.
• C’est également le sens des campagnes
Il s’agit, dans tous les cas, de réduire le coût du capital et dégager des moyens pour valoriser le travail et rendre l’économie plus dynamique et plus vivace.
Une économie dynamique et vivace est indispensable pour satisfaire les besoins sociaux et préparer l’avenir.
Article publié le 21 décembre 2018.