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Visites de sites

La CGT Finances publiques a repris son bâton de pèlerin et est repartie sur les routes creusoises pour effectuer des visites de postes. Au programme du jeudi 20 septembre, Bénévent l’Abbaye, Bourganeuf et Royère de Vassivière. Le temps était clément. Par contre le moral des agents est morose malgré l’accueil sympathique. Pour eux comme pour beaucoup, le changement n’est pas pour maintenant.

Les trésoreries visitées présentent quand même des conditions de travail qui laissent à désirer.

Bénévent l’Abbaye : les locaux demandent un sérieux rafraîchissement.
La moquette devrait être enlevée depuis longtemps. Le chef de poste a demandé des armoires (clapets). Le déménagement de la TP devait y contribuer. Le poste les attend toujours.
Il parait qu’elle sont scellées dans les murs des anciens locaux de la TP et auraient été vendues avec.

Bourganeuf : les agents souffrent toujours de la chaleur et les infiltrations d’eau perdurent.
La fontaine à eau prévue par le CHS arrivera peut-être l’an prochain.

Royère de Vassivière : les locaux sont en piteux état. Les dalles au sol s’effritent et des trous apparaissent. La colle de ces dalles semble contenir de l’amiante. Le sol est plus que gondolé et des portes ne se ferment plus. Bonjour l’ambiance de travail, après le radon, maintenant la poussière d’amiante. Un devis a été demandé au chef de poste pour le remplacement du revêtement de sol : devant le coût important (les crédits sont à sec, comme le niveau de la nappe phréatique), un nouveau devis a été demandé afin de ne remplacer que les dalles défectueuses. Toutes les conditions d’un cadre de travail idéal semblent manifestement réunies dans cette trésorerie. Au fait qui est responsable de la santé des agents ?

Les problèmes demeurent :
 Le manque d’effectif est criant.
 Les personnels râlent à propos des demandes de statistiques trop nombreuses qui sont réclamées par la direction au profit des demandes parisiennes et dont ils ne voient pas toujours l’utilité.
 Les usagers se rendent de plus en plus aux guichets. Les paiements des usagers en espèces se multiplient comme les demandes de délais, signe de la crise qui prive les gens de moyens de paiement.
 Les réclamations des usagers sont de plus en plus nombreuses. Les demandes de renseignements des contribuables s’intensifient. La loi de finances 2012, décidée par Sarkozy, (gel des barèmes de l’IR) rend des usagers imposables avec toutes les conséquences derrière, laissant certains contribuables dans l’incompréhension.
 La crise est à l’origine de certaines nouveautés : les demandes d’aide sociale des pensionnaires des maisons de retraite font leur jour.
De fait, ce public a de plus en plus de mal à s’acquitter de ses frais de séjour et à demander cette aide., ce qui engendre un surcroît de travail pour les agents.
La direction aurait demandé d’effectuer un comptage de fréquentation des guichets.
Nous espérons que c’est pour y créer des emplois afin d’assurer un meilleur accueil des usagers et de permettre aux autres agents d’effectuer normalement leur travail.

Voilà le quotidien des agents.

Un des critères retenu par la direction pour l’octroi de l’équipe de dépannage est le congé maladie. Faut-il être malade pour que l’équipe de renfort soit envoyée dans les trésoreries ? ? ? Le « travailler plus » pour se faire écrêter semble être de plus en plus la norme.
Gagner du stress ou du mal être au travail : ce n’est pas la solution.
Les réductions d’effectifs, l’accroissement des charges de travail qui en découle, le manque de soutien de la part de notre hiérarchie qui s’enferme dans une bulle pour ne pas voir la misère en bas, tout cela devient insupportable pour le moral des agents...

Tout ceci doit changer.

Article publié le 22 octobre 2012.


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