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L’organisation en question

L’organisation de notre administration est devenue depuis quelque temps un modèle dans le genre de complexité. On l’appelle parfois “ armée mexicaine ” car cette expression confère à une kyrielle de responsables qui se partagent un peu de pouvoir et dont l’utilité de la présence reste à démontrer.

Les V.R.P. de la fusion DGI/DGCP se sont distribués des places de choix dans ce système, que ce soit au plan central ou local ; PGP/PGF/PPR. Cette structuration vue de l’extérieur, pourrait faire penser de prime abord à une administration très organisée, ou chaque rouage bien huilé, participe efficacement au fonctionnement de la “ machine Bercynienne ”.

En réalité, il ne s’agit que d’une apparence qui, dès que l’on approfondit un tant soit peu, se révèle totalement empirique. Les ordres et les contre-ordres s’y succèdent interminablement souvent en dépit des règles de base administratives, déontologiques. Les priorités de certains généraux entrent régulièrement en conflit avec celles d’autres officiers.

Les différences d’organisation d’une DDFiP/DRFiP à l’autre sont légion. N’en déplaise à notre Directeur, les services extérieurs de notre ministère n’ont pas une déclinaison homogène.

La notion de responsabilité face à l’adversité n’est plus vraiment à l’ordre du jour, souvent un seul mot d’ordre “ courage n’intervenons pas ”.
Les relations avec nos partenaires et les usagers sont devenues très fluctuantes car selon telle ou telle consigne, nous n’adoptons pas une règle commune et de fait, l’incompréhension se développe.
Nous avons l’impression d’évoluer dans une sphère financière et fiscale de plus en plus hermétique, un microcosme en quelque sorte.

Ce navrant copier/coller de l’organisation managériale du secteur privé, a pour conséquence une mise en compétition permanente des différents services de notre Direction. Ceci est d’autant plus déplorable que Nous Secteur Public, n’avons pas la même finalité que le privé. Au contraire, nous aurions besoin d’une grande cohésion professionnelle.

Et les agents que font-ils dans tout cela ? Eh bien ils tentent d’accomplir leurs tâches ou d’exécuter leurs missions dans ce labyrinthe hiérarchique, déstabilisant !
La journée de travail dans ces conditions s’apparente quelquefois à un parcours du combattant pour obtenir un avis, un renseignement, un accord ou simplement une signature !

Les agents, sont plus que las de cette désorganisation qui ne fait qu’accentuer la pénurie d’effectifs.

Ils souhaitent travailler dans des conditions humaines acceptables. Actuellement, le travail est réalisé grâce à l’opiniâtreté et au courage de la base, mais cela ne durera pas ! Cela ne peut pas durer !

L’organisation en question

Article publié le 14 février 2014.


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