vous êtes ici : accueil > Europe International
Où il apparaît que répondre par la négative peut être plus que..... positif.
Le débat sur le plan B commence à faire rage... par Gérard Filoche
Le « non » a progressé aux Pays-Bas jusqu’à 58,5 %. Il vient de progresser en Pologne de 36 % à 44 % des voix. Il monte majoritairement au Danemark. La Suède est traversée vent debout par le débat sur Bolkestein et les salaires des ouvriers du bâtiment letton au point que le plus grand syndicat menace de revoir sa position sur la constitution. Oskar Lafontaine, dirigeant respecté du Spd, très écouté des syndicats allemands, tout comme Georges Dubunne, dirigeant syndical belge de la Fgtb, fondateur président de la Ces, défendent le « non ». Les grecs sont secoués par une crise sociale, 200 000 manifestants réclamant un referendum et clamant : « le non Francais est notre non ». Le Portugal qui vote à l’automne se sent concerné. Cela fait naturellement éclater le débat jour après jour, partout en Europe, à propos du fameux « plan B ». Y a t il une alternative, un meilleur compromis possible à cette constitution ?
En fait la France est si peu isolée que tous les dirigeants des 25 qui avaient cru pouvoir ratifier la Constitution »en douce » le 18 juin dernier, 5 jours à peine après l’élection du Parlement européen et sans l’avoir consulté, ni lui, ni les électeurs, discutent dorénavant ouvertement de ce qu’ils vont faire après le « non » français.
Il y a ceux qui viennent en France pour « nous convaincre ». Il y a ceux qui, préjugeant du résultat français, s’apprêtent déjà à annuler leur propre referendum : c’est le cas de Tony Blair ré élu en perdant 4 % des voix et 57 députés, Si les Français votent « non », le referendum britannique prévu en 2006 serait annulé.
Et le président polonais Kwasniewski tente à son tour de limiter les dégâts : « S’il s’avère qu’après son rejet par les Français, il faille renégocier la Constitution, le référendum sera reporté. » L’ordre de cette dernière déclaration est instructif : le « non », puis la « renégociation » donc l’annulation. S’il y a rejet par les Français, il faudrait renégocier, dans ce cas, à quoi bon voter ? Le président polonais se place déjà dans l’optique de la recherche d’un nouveau « plan ». Un tel aveu ne convient pas à ceux qui veulent maintenir absolument les Français sous pression, ceux qui savent que si s’installe l’idée d’une renégociation, il n’y a plus de raisons le 29 mai de voter « oui » à ce mauvais texte constitutionnel... Voilà pourquoi Josep Borell, (président socialiste du Parlement européen à majorité de droite), le réaffirme ce 6 mai : « Le rejet de la Constitution par voie de référendum dans un pays de l’Union européenne ne mettra pas un terme au processus ». "Si un pays dit ’non’, nous en prenons acte et continuons à demander l’opinion des autres", a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse conjointe avec la vice-présidente de la Commission européenne Margot Wallstrom et le Premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsany.
Ah, bon parce que si un pays comme la France dit « non », on va faire semblant ? Comme si de rien n’était ? D’autres chefs d’état vont aller au casse-pipe, et faire voter, à leur tour, leur peuple, qui risque d’imiter les français, ce, seulement pour faire plaisir au « processus » ? Qui croit cela une seule seconde ? Déjà le 1er juin, les Pays-Bas votent « non » et la France n’est plus seule... Un par un les dirigeants de droite, imperturbables, vont vouloir connaître le même sort que Chirac et être désavoués... tellement ils ont l’intention de ne pas lâcher ce texte constitutionnel si formidable ! Bien sur que cela ne se passera pas comme cela, et cela transparaît dans ce désaccord entre Josep Borell et M. Kwasnievski
Et c’est François Hollande qui alimente ce débat : c’est lui qui annonce une bataille « pour un nouveau traité social ». Si tel est son souhait, il ne faut pas commencer par voter « oui » car, en cas de « oui », cette bataille est mort-née. Il faut, au contraire, exploiter cette situation qui fait que le « non » pousse à rediscuter au niveau européen. Au lieu de nier qu’il y ait un plan B, il vaudrait mieux le préparer, ressortir, par exemple, les sept exigences sociales que défendait le Ps unanimement, il y a tout juste un an. Si on n’a pas été entendus hier, la poussée du « non » permet de mieux pouvoir l’être aujourd’hui.
J-17
Article publié le 24 mai 2005.
出会い 北海道出会い 青森出会い 岩手出会い 宮城出会い 秋田出会い 山形出会い 福島出会い 茨城出会い 栃木出会い 群馬出会い 埼玉出会い 千葉出会い 東京都出会い 神奈川出会い 新潟出会い 富山出会い 石川出会い 福井出会い 山梨出会い 長野出会い 岐阜出会い 静岡出会い 愛知出会い 三重出会い 滋賀出会い 京都府出会い 大阪府出会い 兵庫出会い 奈良出会い 和歌山出会い 鳥取出会い 島根出会い 岡山出会い 広島出会い 山口出会い 徳島出会い 香川出会い 愛媛出会い 高知出会い 福岡出会い 佐賀出会い 長崎出会い 熊本出会い 大分出会い 宮崎出会い 鹿児島出会い 沖縄出会い系 北海道出会い系 青森出会い系 岩手出会い系 宮城出会い系 秋田出会い系 山形出会い系 福島出会い系 茨城出会い系 栃木出会い系 群馬出会い系 埼玉出会い系 千葉出会い系 東京都出会い系 神奈川出会い系 新潟出会い系 富山出会い系 石川出会い系 福井出会い系 山梨出会い系 長野出会い系 岐阜出会い系 静岡出会い系 愛知出会い系 三重出会い系 滋賀出会い系 京都府出会い系 大阪府出会い系 兵庫出会い系 奈良出会い系 和歌山出会い系 鳥取出会い系 島根出会い系 岡山出会い系 広島出会い系 山口出会い系 徳島出会い系 香川出会い系 愛媛出会い系 高知出会い系 福岡出会い系 佐賀出会い系 長崎出会い系 熊本出会い系 大分出会い系 宮崎出会い系 鹿児島出会い系 沖縄出会い系サイト 北海道出会い系サイト 青森出会い系サイト 岩手出会い系サイト 宮城出会い系サイト 秋田出会い系サイト 山形