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Les attaques contre la mission cadastrale se multiplient ces derniers temps : ré-orientation autoritaire de la mission pour des motifs évasifs, convention opaque liant IGN et DGFIP sur RPCU,…, les odeurs qui se dégagent sont nauséabondes pour la mission….
Si cela sent mauvais pour le cadastre et le service public, le parfum est nettement plus euphorisant pour quelques hauts cadres de l’ex-DGI qui « savaient » tout, bien avant tout le monde. Avec la complicité démontrée du bureau métier, la mise en pièces de la mission cadastrale est à l’évidence engagée.
A la lecture du rapport du dernier conseil d’administration de l’IGN du 08/03/18 où siège en bonne place le bureau prétendu métier (dont on ne sait plus s’il existe à la DGFIP ou à l’institut), tout y est dit : on y lit page 139 : « … par ailleurs, des expérimentations seront menées avec la DGFIP afin d’utiliser des technologies innovantes d’acquisition et de traitement pour le remaniement cadastral »…
Mais le pire est encore à venir...si on continue de dérouler le scénario : page 141, article 1 : « L’accord cadre relatif aux prestations de refonte de la chaîne de production de la RPCU est attribuée à l’opérateur économique WORLDLINE » décision validée le 8 mars 2018….
Ainsi, le logiciel de traitement de la RPCU est confiée à ce fameux opérateur… Mais qui est-il en vérité ?
WORLDLINE est une société membre du groupe ATOS (Président : Thierry BRETON, ex-ministre des Finances…) dont les deux présidents sont d’anciens éminents membres de la DGI : Gilles GRAPINET (ex-directeur des systèmes d’information et de la stratégie – ex-Directeur du programme COPERNIC) et Marc-Henri DESPORTES (ex-Directeur adjoint du même programme COPERNIC).
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Article publié le 30 mars 2018.