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Assurance maladie : nouveaux dangers pour les assurés

Il n’y a de solutions pérennes pour l’Assurance maladie, pour les assurés que dans un autre financement de la Sécurité sociale répondant aux besoins de la population, tant en terme de prévention que de qualité des soins, de renforcement du Service Public hospitalier

Le Comité d’alerte institué par la réforme Douste-Blazy du 13 août 2004 vient de faire injonction à l’Assurance maladie de prendre des mesures rapides d’économies sur les dépenses de santé.

La Cgt n’a eu de cesse de dénoncer la gestion comptable de l’Assurance maladie, gestion en totale rupture avec la réponse aux besoins des assurés sociaux, le nécessaire développement de l’hôpital, sa modernisation et les moyens qui lui sont nécessaires à l’exercice d’un service public renforcé.

La réforme de 2004 attaquait frontalement les fondements mêmes de la Sécurité sociale : égalité d’accès à des soins de qualité, solidarité, universalité.

Les restes à charge multiples, le déremboursement des médicaments, l’augmentation des complémentaires ont eu pour effet d’éloigner un nombre grandissant de nos concitoyens de l’accès aux soins.

Le Comité d’alerte, dans son rapport du 29 mai 2007, fustige l’augmentation des indemnités journalières (dues à un accroissement des accidents du travail et des maladies professionnelles, notamment dans les petites entreprises) et à une période (janvier et février) d’épidémie grippale. Cette approche est inacceptable.

L’augmentation des tarifs médicaux vient aussi en bonne place dans l’analyse de ce comité.

Ce sont donc de nouvelles mesures contre les assurés et les personnels de santé qui sont envisagées.

La mise en place des 4 franchises annoncées par le Président de la République est confirmée par le ministre de la Santé. Ces franchises touchant les consultations, la pharmacie, les analyses et l’hôpital ne seront pas remboursables, y compris par les complémentaires.

Pour la Cgt, une telle mesure serait socialement injuste, économiquement inefficace et dangereuse pour la santé publique.

La réforme de 2004 a échoué.

Il n’y a de solutions pérennes pour l’Assurance maladie, pour les assurés que dans un autre financement de la Sécurité sociale répondant aux besoins de la population, tant en terme de prévention que de qualité des soins, de renforcement du Service Public hospitalier.

Article publié le 31 mai 2007.


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