Européennes 2024 : avec au moins 52 %, la participation en hausse par rapport à 2019
Suivez en direct toute la soirée électorale de ces élections européennes 2024.
- La participation aux élections européennes a atteint un record dimanche à midi en métropole à 19,81%, en très légère hausse par rapport à 2019 (19,26%).
- Ce scrutin s’annonce avec un Rassemblement national (RN) largement favori face au camp d’Emmanuel Macron.
- Dans les territoires d’Outre-mer, qui ont commencé à se rendre aux urnes pour certains dès samedi, la participation est toutefois en légère baisse par rapport à 2019, d’après les premiers chiffres officiels. Ainsi à La Réunion, les autorités recensaient 10,29% de votants à 12H00 heures locales (10H00 à Paris), contre 13,43% en 2019. En Nouvelle-Calédonie, la majorité des bureaux de vote ont ouvert, mais le scrutin s’est déroulé sous haute sécurité après les récentes émeutes et alors qu’autour de Nouméa des barrages perturbaient toujours la circulation.
- Les instituts de sondage communiqueront leurs premières estimations de résultats à 20H00 (en métropole) à la fermeture des derniers bureaux des grandes villes.
- Sur 38 listes, un record, environ sept d’entre elles, selon les instituts de sondages semblaient susceptibles de franchir le seuil de 5% requis pour obtenir des eurodéputés.
- L’ensemble des listes d’extrême droite pourraient frôler les 40% et s’imposer dans des électorats jusque-là rétifs, comme les retraités ou les cadres. Mais également les jeunes.
- La liste menée par Valérie Hayer, eurodéputée sortante peu connue, a peiné à mobiliser l’électorat pro-européen d’Emmanuel Macron. Donnée autour de 15%, la liste de la majorité est même sous la menace de celle du PS-Place publique, qui devrait enregistrer une nette progression par rapport à 2019.
- Ceci en dépit des interventions multiples du chef de l’Etat, depuis son discours de la Sorbonne sur l’avenir de l’Europe jusqu’à son interview télévisée jeudi soir lors des commémorations du Débarquement.
- Le score de la FI sera scruté de près. Manon Aubry a, pendant la campagne, accusé Raphaël Glucksmann de « trahir » l’alliance de gauche Nupes signée en 2022 et qui a explosé à l’automne dernier.
- Jean-Luc Mélenchon compte, lui, sur une campagne marquée par des coups d’éclat sur le soutien à Gaza pour tenter de mobiliser un électorat jeune et aller au-delà des enquêtes les plaçant autour de 8,5% (contre 6,31% en 2019).
- Les écologistes pourraient faire les frais de cette « guerre des gauches ». Donnée autour de 5%-6%, Marie Toussaint espère que les sondages les auront sous-estimés, comme en 2019 où Yannick Jadot s’était envolé à plus de 13%.
- Le Parti communiste, mené par Léon Deffontaines, mise sur l’objectif d’atteindre les 5%.
- A droite, en dépit de quelques sorties remarquées, François-Xavier Bellamy aura du mal à dépasser les 8,48% de 2019, qui avaient ouvert une crise au sein du parti.
- Dissolution, remaniement, coalition avec les Républicains… Jusqu’à présent, le chef de l’Etat a semblé écarter toute conséquence « nationale » de ce scrutin européen et pourrait renvoyer tout cela à l’automne en prétextant les Jeux olympiques.