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Loi el Khomri et Panama papers, aucun lien ? Vraiment ?

Alors que le scandale de Panama Papers est le révélateur d’un système gangrené par la finance, où la croissance exponentielle des dividendes, des retraites chapeaux, des salaires mirifiques de PDG, du contournement des règles républicaines (par ceux-là mêmes qui sont les premiers à se draper de toutes les valeurs et vertus de la république comme les Balkani, Cahuzac et consorts) devraient être acceptés comme une règle quasi naturelle, le gouvernement ne trouve rien de mieux à faire que de s’attaquer avec une violence inouïe aux droits des travailleurs et futurs travailleurs au travers de la loi travail, dite el Khomri.

TROP c’est TROP
Les banques et le MEDEF ne doivent plus continuer à faire la loi dans notre pays avec la complicité assumée des Macron-Valls-Hollande et El Khomri. Les parlementaires doivent entendre la voix des salariés et de la jeunesse et REAGIR.
L’avenir, c’est le progrès social et non le contraire.
Panama Papers ou la quintessence d’un système au bénéfice des plus riches.
Au bénéfice de ceux-là même qui nous assènent à longueur de journée et de campagnes médiatiques que la réglementation, les dépenses publiques, les dépenses sociales, le SMIC, les retraites par répartition, la sécurité sociale seraient la source de nos difficultés ?
Peut-on encore croire de tels bobards ? (cf. sur Internet la petite brochure publiée par l’association ATTAC sur les bobards de la loi travail : https://france.attac.org/nos-publications/brochures/article/petit-guide-contre-les-bobards-de-la-loi-travail).
A la base du scandale : 11,5 millions de documents provenant de l’entreprise panaméenne Mossack Fonseca, spécialisée dans le montage de sociétés offshore, ont été analysés par un groupement de journalistes.

La presse dévoile une partie seulement de l’iceberg de l’évasion et de la fraude fiscale.
Au passage, il n’est pas inutile de rappeler que les révélations contenues dans les Panama Papers ont été rendues possibles par l’action d’un lanceur d’alerte. Il faut protéger les lanceurs d’alerte, qui remplissent une mission d’intérêt public. (Snowden doit être accueilli et protégé en France, ce que refuse Hollande qui salue pourtant le lanceur d’alerte du Panama… Une pétition de soutien à Antoine Deltour, à l’origine de Lux Leaks, est en ligne. Etc.)

Qu’apprend-on au détour des révélations qui se succèdent actuellement dans la presse européenne ? Au-delà des patronymes plus ou moins connus, des milliardaires en culotte courte, des stars (ou ex-stars) du ballon rond, des chefs d’entreprises, des magnats de la finance, des chefs de gouvernement, des personnalités politiques et vedettes en tous genres : un système savamment construit concernant plusieurs milliers de fraudeurs et qui met sur la sellette de nombreuses banques impliquées dans la création de compagnies offshore.

La première fournée des révélations donne 128 dirigeants politiques et douze chefs d’Etat ou de gouvernement, dont six encore en activité. Rappelons également que le Président de la Commission Européenne, le dénommé Junker, soi-disant tête de pont de la lutte contre l’évasion fiscale gouvernait le premier paradis fiscal européen...

Pour la France, ce pays dont le candidat président de 2012 s’érigeait en ennemi de la finance, on découvre qu’aux côtés des habituels Crédit suisse, HSBC et UBS, la Société générale, au travers d’une filiale au Luxembourg, a été l’une des créatrices majeures de compagnies offshore via le cabinet Mossack Fonseca.

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Merci aux sections du 65 et de la DNEF

Loi el Khomri et Panama papers

Article publié le 15 avril 2016.


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