vous êtes ici : accueil > Actualités > Générales

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

Banque de France les salariés inquiets

« Nous ne serons bientôt plus en mesure d’assurer notre mission de service public », avertit Christian Navarro, secrétaire du comité d’établissement de la Banque de France de l’ex-région Midi-Pyrénées.

À l’occasion de la visite du gouverneur de la Banque de France à Toulouse hier, des dizaines de salariés des succursales de l’établissement bancaire se sont rassemblés dans la cour de son siège toulousain à l’appel de leur intersyndicale.

Une grande partie des salariés dénonce le plan stratégique « Ambitions 2020 » porté par le gouverneur, qui prévoit notamment de réduire à 315 le nombre de postes équivalent temps plein en Occitanie d’ici 2020 contre 600 aujourd’hui. Les dossiers de surendettement et de cotation des entreprises de l’ex région Midi-Pyrénées, aujourd’hui gérés dans les succursales départementales, seront désormais centralisés et traités à Toulouse, ou Albi pour certaines cotations.

« Aujourd’hui, nous rencontrons les personnes en surendettement et nous les accompagnons », rappelle Sophie Veteau, déléguée CGT du personnel et salariée du service de surendettement à Toulouse. « Demain, en centralisant tout à Toulouse et en passant de 200 à 350 dossiers à traiter par an et par agent, on n’aura plus de contact avec eux. C’est de la déshumanisation ».

Selon l’intersyndicale, avec cette mesure, le centre de traitement de Toulouse devra gérer chaque année 7 000 dossiers de surendettement d’ici 2020 contre 3 500 aujourd’hui, et 9 000 bilans d’entreprises contre 5 700 en 2015.

Vendredi dernier, 70 % des salariés de la Banque de France en région Occitanie s’étaient déjà mis en grève pour contester le projet.

Article publié le 16 novembre 2016.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.