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4 mars 2008 : Ensemble, gagnons la reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé !

Le 4 mars prochain sera la 16ème séance de négociation avec le patronat sur la reconnaissance de la pénibilité au travail, de la dangerosité et de l’insalubrité. Au lieu d’assumer sa responsabilité, le patronat fait dans la provocation avec des propositions inacceptables.
Effectivement, le patronat retire la possibilité de départ anticipé à la retraite (accepté auparavent) au profit d’une fin de carrière aménagée (mi-temps à 58 ans) et uniquement ouverte sur 3 conditions : 40 ans d’activité avec 30 ans d’exposition aux "facteurs de pénibilité" et cumulant trois de ces facteurs pendant 10 ans". ! Et le tout bien sûr avec un financement exclusif de la solidarité national- le patronat ne veut pas taper dans les coffres des dividendes des riches actionnaires.

En clair le patronat refuse d’apporter une réponse aux inégalités en matière d’espérance de vie. Rappelons que cette question, lors de la loi Fillon sur les retraites , devait être soumise à négociations au nom de l’équité de traitement entre ceux qui bénéficiaient de régime spéciaux et ceux dont la pénibilité du travail ne leur permettaient aucun départ anticipé. 5 ans plus tard, les régimes spéciaux des premiers sont remis en cause et les autres n’ont rien obtenu. On le voit, ce que patronat et gouvernement visent, c’est le nivèlement par le bas, dans ce domaine comme dans d’autres. Alors que des salariés décèdent prématurément, usés par le travail de nuit, des horaires en alternance, le travail à la chaîne, les cadences imposées, l’exposition aux produits toxiques, aux températures, aux intempéries, aux bruits, etc... Ces nuisances qui diminuent le temps de vie doivent être "compensées" par des régles d’âge de départ anticipé, afin que chaque salarié puisse profiter d’un temps de retraite convenable à défaut d’un temps de vie plus long. Le patronat doit reconnaître ces réalités. Le travail ne doit plus user, plus tuer. L’union départementale CGT de la Creuse appelle tous les salariés de la constructions, des industries chimiques, de l’Agro-alimentaire, de la Santé, du textile et habillement, du transport, du bois, des cheminots , du commerce, des services publics, des mines et énergie, de la métallurgie, des activités postales et des télécommunications à agir sous une forme ou une autre ( pétitions, motion, délégation de masse auprès deschambres consulaires) le 4 mars prochain (date de la 16ème séance) afin de peser sur les négociations. L’Union Départementale tiendra ce jour là, à 17 h 00 une conférence de presse.

4 mars tract condédéral

Article publié le 26 février 2008.


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