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POURQUOI LA CGT FINANCES PUBLIQUES N A PAS SIÉGÉ AU COMITÉ TECHNIQUE DE RÉSEAU DU 19 MAI 2016

POURQUOI LA CGT FINANCES PUBLIQUES N A PAS SIÉGÉ AU COMITÉ TECHNIQUE DE RÉSEAU DU 19 MAI 2016

Aujourd’hui devait se tenir un CTR, les 4 organisations syndicales représentatives ont fait le choix de ne pas sièger et d’expliquer par une courte déclaration ce choix au directeur général.

Voici celle de la CGT :

Monsieur le directeur Général,

Vous le savez pour la CGT, ce CTR ne peut aujourd’hui se tenir. Car ce jeudi est avant tout une journée de lutte de l’ensemble des salariés contre la loi Travail et que cette lutte concerne aussi pleinement les agents des finances publiques.

Sur le fond, car elle participe d’une régression sociale organisée par le gouvernement, alors même qu’en parallèle ils vivent des régressions sur leur règle de gestion. Nous n’iront pas plus loin sur le fond même si vous le savez il y aurait beaucoup à dire pour nous attacher à la forme pour faire une comparaison.

Nous sommes face à un gouvernement qui refuse d’écouter les salariés et pire choisi de passer en force peu importe les conséquences. Cette situation nous rappelle étrangement ce qu’on vit à la DGFiP, puisqu’on y écoute pas les agents, on leur impose des restructurations, des réformes tout azimuth, et autres expérimentations.. peu importe les conséquences pour le service public, nos missions et nos collègues.

Et nos collègues ont un message simple à vous faire passer : ils en ont ras-le-bol ! Ils en ont marre de travailler dans des conditions dégradées. A Perpignan, en Guadeloupe, a Paris, dans le Gard, la Lozère, la Marne... je pourrais continuer encore longtemps car des actions s’organisent un peu partout..

Nous avons donc une demande simple que la direction réponde à leurs attentes, à leur demande légitime.

Et au cœur de toutes ces questions : ne nous trompons pas .. c’est bien la question des moyens que l’on donne à la DGFiP qui est primordiale !

Et c’est bien le ministre qui doit désormais nous entendre et décider de l’arrêt des suppresssions d’emploi, d’en créer à la DGFiP, (Appel des listes complémentaires), d’arrêter les restructurations et de prendre des mesures sur la reconnaissance des collègues. Mais aussi plus particulièrement de ne pas appliquer le RISFEEP.

Je ne poursuivrai pas plus sur nos revendications ; vous les connaissez et nous avons déjà annexé notre document d’orientation à un pb d’un précédent CTR.

Mais aujourd’hui ce n’est pas les réponses qu’entendent nos collègues : pire, contrairement à l’histoire de notre dialogue social, vous essayer aujourd’hui d’intimider les agents qui souhaitent se mobiliser : ainsi les menaces contre les secrétaires de section dans le 66, la note de service du DRFIP de Guadeloupe qui est lourde de sens pour nos collègues.

Pour la CGT, c’est intolérable et nous exigeons que cela cesse !

Votre responsabilité de directeur général est bien d’ouvrir des négociations sur les revendications des collègues qui sont aujourd’hui dans l’action ! C’est ce que la CGT exige de vous !

Monsieur le Directeur, la CGT va poursuivre le combat qu’elle a entamé, travaillera à la mobilisation dans le plus grand cadre unitaire et elle appelle partout les agents à se rassembler en Assemblée Générale, à construire les revendications et décider ensemble des moyens d’action pour gagner sur celles-ci !

Article publié le 19 mai 2016.


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