vous êtes ici : accueil > Actualités > DGFIP

CTL 10 janvier - compte rendu rencontre avec le directeur

CTL 10 janvier
Les agents se sont rassemblés devant la direction

Le CTL convoqué le 7 janvier, et boycotté par les 3 organisations syndicales CGT-Solidaires Finances Publiques et FO a été reconvoqué le 10 janvier.

Si FO a siégé, la CGT et Solidaires Finances Publiques ne s’y sont pas rendus et ont organisé ce même jour, une HTII pour inviter tous les agents de la DDFiP de la Creuse à un rassemblement devant la direction à 9 heures.

Environ 60 personnes étaient présentes ainsi que la presse (La Montagne et l’Echo Creuse) et les radios locales (France Bleu Creuse et Radio Pays de Guéret) pour couvrir l’évènement.

A cette occasion, les agents ont accroché symboliquement à la grille de la direction (boulevard de Saint Pardoux) étrangement fermée (car ouverte d’ordinaire !), une photo représentant des cercueils symbolisant les 30% d’effectifs perdus depuis l’an 2000 en Creuse ainsi qu’une gerbe de fleurs à la mémoire des 6 emplois supprimés en 2014.

Ensuite, ces mêmes agents ont souhaité rencontrer le directeur afin d’entamer un dialogue.
Mais, ils se sont retrouvés face à un agent dont la mission était de filtrer les entrées du bâtiment.
Pourquoi ?
Malgré cela, et en toute pacification, ils ont pu pénétrer dans les locaux.
Le CTL a été interrompu et la direction, peut-être de peur de débordements, a accepté de discuter avec les agents pendant une heure.

Le Directeur a été apostrophé sur divers points :

 Tout d’abord, les agents ont déploré que les visites de service s’effectuent toujours en fin de matinée ou en fin d’après-midi. Le service du Service Publicité Fonçière d’Aubusson en a d’ailleurs récemment fait les frais. En effet, Monsieur le Directeur s’est rendu au SPF un vendredi à16 H 30 pour annoncer la suppression d’un agent C et le transfert du service sur le site de Guéret . Quand ? Comment ? Pourquoi ? Problème de communication ? A ce propos, les risques psychosociaux ont été abordés.

 Il a tenté de justifier cette malheureuse maladresse mais sans convaincre. Il a même fait son mea culpa : dorénavant, lors de ses visites, il commencera par rencontrer les agents à une heure convenable et finira par le chef de service.

 Ensuite, le dialogue social a été abordé. Notre constat est qu’il existe de nombreuses pistes d’amélioration : grilles fermées, agent filtrant les entrées, syndicats non informés des restructurations envisagées...

 Puis, concernant les suppressions d’emplois, le directeur, fébrile, a tenté une explication et s’est félicité de la suppression de 6 emplois au lieu de 8 (suite à sa négociation avec l’interrégion...) Eh oui tout se négocie !!! « Les marges de manœuvres existent » alors pourquoi ne pas faire mieux l’an prochain avec 0 suppression...

 De plus, il a été interpellé sur l’évolution du service de la Caisse des Dépôts et Consignations : les chèques seront traités au centre d’encaissement de Lille. Or, certaines informations tendent à indiquer que Lille n’est pas en mesure d’absorber ce surcroit de travail. Le directeur est confiant et stipule qu’il n’y aura aucun problème. Pourtant, des retards d’encaissements des chèques sont constatés mensuellement. Affaire à suivre...

 Pour finir, concernant la suppression de la trésorerie de Bellegarde, le directeur a été interpellé sur le manque de communication de cette restructuration. En effet, tous les maires n’ont pas été consultés. Le directeur a admis avoir rencontré prioritairement « les grands maires ». A ce propos, il lui a été fait remarqué qu’il n’y avait pas de grands ni de petits maires, mais des maires élus représentants de la population avec des responsabilités identiques.

Le directeur a écouté mais a-t-il entendu ?
A suivre...

CTL 10 janvier - compte rendu avec le directeur

Article publié le 16 janvier 2014.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.