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Conférence de presse 28 mars 2014 - Assemblée générale CGT

En 12 ans, ce sont 30 000 emplois qui ont été détruits à la DGFIP, depuis le début des années 2000. Le département de la Creuse a perdu près de 30% de ses effectifs. 6 nouvelles suppressions sont prévues cette année.

Gouvernement et hauts fonctionnaires préparent déjà une nouvelle saignée dans les effectifs de la DGFIP. 2002 emplois annihilés cette année combien en 2015 ? Les salaires des fonctionnaires sont dans une ère glaciaire depuis 4 ans et Mme Lebranchu nous annonce une 5ème année de gel du point d’indice. Le pouvoir d’achat des fonctionnaires aura ainsi perdu près de 5 % sur les 4 dernières années.

Une harmonisation indemnitaire au rabais de nos deux filières est menée à la hussarde par la DG. La Prime de Fonction et de Résultat rebaptisée RIFSEEP (Régime Indemnitaire de Fonctions, de Sujétions d’Expérience et d’Engagement Professionnel) est initiée alors que les organisations syndicales en rejettent le principe car elle pousse à l’extrême l’individualisation des rémunérations et des carrières ainsi qu’à la compétition entre les agents.

Déjà des remises en cause des garanties statutaires sont à l’étude, avec la réintroduction de la mobilité forcée, la mutualisation des fonctions support (RH, informatique), la remise en cause du principe de l’ancienneté administrative, les mutations au profil, la dévitalisation des CAP…C’est une opération de liquidation sans précédent que veut nous imposer la Direction Générale.

Cette mécanique destructrice a bien sûr un coût : celui de la dégradation continue des conditions de travail des agents des finances publiques, ainsi que non la non prise en compte des besoins divers et variés des usagers que nous recevons.
Le mal être est partout et à tous les niveaux, des agents C à l’encadrement intermédiaire.

Médecins de prévention, CHSCT ministériels, directionnels et locaux ne cessent de s’inquièter. En effet le constat est alarmant : en 2012 il y a eu 26 suicides au sein du ministère de l’économie et des finances. Un chiffre résume le mal-être, voire la souffrance au travail : 2940 agents ont signalé aux médecins ressentir de la souffrance au travail soit une hausse de 40 % entre 2009 et 2012 : manque de reconnaissance vis à vis des efforts accomplis dans tous les services depuis plusieurs années, le stress général produit par les exigences de rendement, d’évaluation, l’apparition de nouveaux logiciels, d’immédiateté permanente. Les restructurations sont incessantes et augmentent les charges de travail.

Tous les baromètres et thermomètres sociaux dont la DGFIP est si friande ne changeront rien à une réalité que toutes nos visites de postes et de services ont confirmé :

LES AGENTS DE TOUS GRADES SONT A BOUT ET EN ONT PLUS QU’ASSEZ DE LA DEGRADATION DE LEUR QUOTIDIEN ET DE LA DESTRUCTION DES COLLECTIFS DE TRAVAIL.

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Conférence presse

Article publié le 28 mars 2014.


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