Le communiqué commun du 30 mars de l’intersyndicale nationale appelle à faire du 1er MAI un nouveau temps fort de mobilisation pour peser sur le gouvernement et le patronat », dans le prolongement des 29 janvier et 19 mars.
Le sentiment grandit que les injustices sont toujours pour les mêmes, pour ceux qui souffrent. Même si les sondages ne font pas mécaniquement l’entrée dans l’action collective, ils sont cependant l’émanation de ce que pensent les salariés, et plus largement les Français.
Ainsi, plusieurs enquêtes d’opinion révèlent que 60% des Français sondés souhaitent des suites au 19 mars. 57% d’entre eux font confiance aux syndicats pour conduire le processus de mobilisation, dont 65% chez les moins de 35 ans, 60% chez les ouvriers, 66% chez les employés et 65% parmi les catégories intermédiaires.
La décision des 8 organisations syndicales nationales n’est surtout pas à banaliser. Elle est même historique dans le nombre de syndicats qui appellent. Jamais auparavant un 1er MAI n’a mobilisé unitairement toutes les organisations syndicales au plan national. C’est donc dans ce contexte inédit que va se préparer le 1er MAI 2009, Fête du Travail et Journée de Lutte des Travailleurs qui porteront leurs revendications, rassemblant les catégories professionnelles, les demandeurs d’emplois, les retraités, les jeunes, les familles.
En appui sur la plateforme revendicative commune aux 8 organisations et sur leur appel unitaire du 30 mars, la CGT va déployer toute son énergie « pour faire du mois d’avril un mois très occupé » dans les entreprises et dans les localités.
A l’appel des organisations CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA et SOLIDAIRES de la Creuse, un rassemblement s’est déroulé le 4 avril dernier pour accueillir B. HORTEFEUX. 200 manifestants participaient à ce rassemblement
Pour lire la suite cliquez sur la vignette
