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Retraites : Le dossier n’est pas clos Le 29 Mars : Tous ensemble contre de nouvelles aggravations des conditions de départ à la retraite.

Les négociations sur l’avenir des retraites, conformément à la loi Fillon de 2003, vont s’engager . Celles-ci doivent durer jusqu’au mois de Mai.

Suivant les orientations préconisées par le COR (Comité d’Orientations des Retraites), qui s’appuie sur la seule évolution démographique de la population, le gouvernement, appuyé par le MEDEF, a d’ores et déjà annoncé sa volonté de passer de 40 à 41 annuités de cotisations pour une retraite à taux plein. Il prépare d’autres mesures régressives, notamment sur les carrières longues. En continuant sur la lancée des précédentes réformes, les projets gouvernementaux produiront les mêmes effets que ceux observés ces dernières années, notamment l’abaissement du niveau des pensions.

Cette baisse globale du niveau des pensions est d’ailleurs amplifiée par le système de « double peine » : la décote. Beaucoup de nouveaux retraités « découvre » les effets dévastateurs de cette double peine : calcul dans un premier temps de la pension au prorata des années cotisées ( Taux de remplacement à 75 % pour 40 annuités aujourd’hui – 37,5 années avant 2003 pour les fonctionnaires – 37,5 annuités pour tous avant 1995 - et demain 41 ans pour tous – et après ???) Autant dire que pour atteindre le maximum, c’est mission impossible. Mais comme cela ne suffit pas, une décote est appliquée sur les années manquantes. Ce taux de décote s’élève en 2008 à 1,5% - 0,375% par trimestre-. Exemple : Un salarié part aujourd’hui à la retraite à 60 ans avec 140 trimestres de cotisations (160 exigés) le taux de remplacement sera de 65,62 % - 7,5% de décote = 58,12% .*

Chacun peut mesurer à quel point sa retraite sera amputée. En faisant le choix de ne plus garantir le maintient du pouvoir d’achat (des retraités comme des actifs), avec l’indexation des retraites sur les prix, le gouvernement en rajoute à la baisse du niveau de pensions. D’autres choix, garantissant notre système de retraite par répartition à taux plein dès 60 ans, sont possibles. Jamais la question du financement n’est évoquée dans les médias. Pourtant, l’avenir des retraites dépend essentiellement du niveau des salaires et de celui de l’emploi. La protection sociale souffre non pas de trop de dépenses, mais de recettes insuffisantes. Or, la baisse des rémunérations, le chômage, les exonérations sociales, auxquelles on peut ajouter les dettes, notamment de l’Etat affaiblissent considérablement le niveau de ces recettes. Des mesures prises en ce sens sont de nature à préserver, voire d’améliorer notre système de protection sociale. C’est le « levier » sur lequel nous devons peser.

La CGT a proposé de faire du 29 mars une première étape du combat à mener pour un autre financement des retraites.

Elle appelle à un RASSEMBLEMENT à 10 H 00 devant l’Hotel de Ville de Guéret Des contacts sont pris avec les autres organisations syndicales.

Une 1ère réunion s’est tenue le 3 mars dernier. UNSA et CGC étaient présentent et réservent leur réponse. Solidaires était excusée et s’associe à l’initiative. Les autres organisations étaient absentes. De nouveaux contacts seront pris.

*Ce calcul ne tient pas compte des bonifications éventuelles.

Article publié le 13 mars 2008.


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