vous êtes ici : accueil > Actualités > Départementale

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

POUR UN 1ER MAI REVENDICATIF

POUR UN 1ER MAI REVENDICATIF

Après plus de deux mois d’intenses mobilisations pour obtenir le retrait du CPE, les organisations syndicales de lycéens, d’étudiants et de salariés se félicitent de la décision de faire disparaître le CPE de la loi.
C’est un authentique succès à mettre à l’actif de la détermination, de la persévérance et de l’unité d’action du mouvement en Creuse comme partout en France.
Avec ce remarquable résultat, le syndicalisme par sa mobilisation et sa détermination pour le retrait du CPE a fait preuve de son efficacité et de sa responsabilité.
Ce succès remporté sur le CPE donnera à tous la confiance et la dynamique nécessaires pour permettre que les questions de l’emploi des jeunes, de la formation et de la précarité du travail trouvent rapidement des réponses, ainsi que les questions posées par les organisations syndicales concernant le contrat nouvelle embauche.
En effet, le CNE a été présenté comme une solution et comme un succès que les chiffres viendraient soi-disant confirmer. Ici se conjuguent l’incompétence et le mensonge.
 Les défenseurs du CNE présentent des intentions d’embauche affichées ou estimées par des sondages, comme des créations d’emploi ; ce n’est pas du tout la même chose (de l’intention à la réalisation ...)
 Même s’il s’agissait de créations effectives d’emplois, il faudrait en soustraire « l’effet d’aubaine » dont profitent la plupart des employeurs qui auraient, de toute façon, embauché ; il faudrait évidemment évaluer des « créations nettes » en déduisant les créations dues au CNE les emplois (souvent de meilleure qualité) qui auraient été crées ; c’ est là un travail complexe qu’on ne peut fonder des sondages superficiels ou sur des évaluations au doigt mouillé.
 On attribue à l’Insee une « prévision » de créations nettes de 10.000 à 20000 emplois par trimestre qui seraient imputables au CNE ; c’est peu, et c’est clairement une hypothèse de travail et non une prévision.
 De toute façon, c’est seulement au bout de plusieurs années, au moins deux, que l’on pourrait juger de la pérennité des CNE : combien de licenciements au cours de la période d’essai ? Combien de « CNE à répétition » pour les employeurs qui y recourent et pour les salariés ? Combien de contentieux devant les prud’hommes ? Quelles pertes pour la collectivité, dues aux exonérations de cotisations sociales qui accompagnent le CNE ? Chiffrer tout ceci est indispensable et demandera du temps.
 Renforçant la précarité, le CNE (comme le CPE) risquerait fort de transformer les ralentissements économiques en véritables récessions

Jeunes, salariés, sans emploi, retraités

TOUS ENSEMBLE

 pour l’abrogation du CNE
 contre la précarité et des pour des emplois stables
 pour l’augmentation des salaires et pensions
 pour la défense et le développement des services publics

MANIFESTATION DU 1ER MAI 2006

10 HEURES

PLACE DE L’HOTEL DE VILLE A GUERET
à l’appel des organisations syndicales
CGT-FSU-FO-UNSA-CFDT-SOLIDAIRE et les ORGANISATIONS LYCEENNES

Article publié le 14 avril 2006.


POSTER UN NOUVEAU MESSAGE

Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.