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La question du devenir de l’industrie en Limousin, constitue un enjeu majeur pour .

La question du devenir de l’industrie en Limousin, constitue un enjeu majeur pour le développement économique de notre région.

OUI, L’EMPLOI INDUSTRIEL A DE L’AVENIR !

En effet, c’est toute la structure de l’emploi qui se trouve menacée, tant dans les entreprises concernées que dans les entreprises de sous-traitance, que dans les services publics du fait de l’importance des emplois induits par cette activité.

Le constat est édifiant ; l’emploi industriel est passé de 43 505 salariés en limousin fin 2000, à 38 991 fin 2005 (source Assedic), soit - 4 514 emplois - 10.37%. Il permet de mettre en lumière des traits communs, quelle que soit l’entreprise.
Par exemple dans l’automobile, l’étude « L’industrie en limousin 2006 » ayant servi de support au diagnostic pour le Schéma Régional d’Aménagement Développement Durable du Territoire met en évidence :

 La perte de près de 50 % des emplois en 10 ans.
 Elle met en évidence également la faiblesse de la formation professionnelle qui ne représente que 1.5 % de la masse salariale,
 La faiblesse des investissements 9.8 % en moyenne en Limousin contre 14.7 % en France,
 La rentabilité du secteur est de 10,1 % en moyenne en Limousin contre 9.1 % en France,
 Un taux de Valeur ajoutée de 34.5 % contre 18.2 % au plan national.

Par ailleurs on constate :

 Le faible niveau de recherche et de développement,
 Le vieillissement des salariés et la perte de savoir- faire,
 L’absence de centre de décision dans la région avec un turn-over important des cadres, impactant de façon importante la mise en place de politique industrielle à long terme,
 La précarisation de l’emploi par l’exter-nalisation, fragilisant les savoirs-faire.

De plus, quel que soit le secteur d’activité, la faiblesse des salaires pratiqués ne permet pas d’attirer des salariés. Le salaire horaire net moyen est de 9.15 ??? dans la région Limousin, contre 9.70 ??? en province et 10.65 ??? en France métropo-litaine.

Pour la CGT, ces secteurs d’activité ont de l’avenir dans notre région et peuvent se développer à condition d’en avoir la volonté.

Les salariés, quelle que soit leur entreprise et quelle que soit la taille doivent donner leur opinion sur la situation, se rencontrer, échanger pour construire des propositions répondant aux besoins de développement des différentes entreprises allant des types de production, à la formation, en passant par les politiques d’investissement, et de diversification, de coopération inter groupe et inter entreprises etc...
Quel que soit le secteur métallurgie, Bois, agroalimentaire, papier-carton, porcelaine etc. des propositions de développement existent pour peut qu’il y ait la volonté de les mettre en ??uvre et de ne pas seulement baser la politique économique sur la seule rentabilité financière

La CGT met en débat les propositions suivantes :

 Donner plus de droits aux salariés en consultant les représentants des salariés dans le cadre de procédures d’attribution des aides, tant en amont qu’en aval, en ayant la possibilité de créer des comités inter entreprises avec des moyens afin que les représentants du personnel puissent échanger sur ce qui se passe dans les différentes entreprises pour échanger sur les productions, les conditions de travail, les coopérations entre entreprises à mettre en ??uvre, afin qu’il n’y ait pas que les directions qui se rencontrent dans des associations qui bénéficient de financements publics comme Mécanic Vallée.

 Créer un fonds régional de développement industriel, abondé par une partie des exonérations de l’ordre de 25 milliards d’euros nationalement, par les collectivités locales, par les banques, qui permettrait de développer l’emploi industriel, la coopération inter entreprises régionalement, qui pourrait modifier les critères d’attribution en fonction de la politique d’emploi des entreprises, en fonction des types d’emplois, des turn-over, des efforts de recherche, du nomadisme des entreprises, du respect des engagements envers les territoires, etc.

 Exiger des évaluations qualitatives et non plus seulement quantitatives des politiques publiques.
 Réaliser sur la région de nouvelles formations, comme par exemple l’emboutissage et attribuer 50 % des exonérations à la formation professionnelle.
 Mobiliser les capacités de recherche.
 Nous demandons également à la région, qui au travers du schéma régional de développement économique, doit impulser le développement économique, quelle organise une réflexion régionale avec tous les partenaires sur les coopérations régionales, inter entreprises.

Il est clair que le temps n’est pas à la fatalité. Il est possible d’enrayer ce déclin industriel à condition que les salariés débattent, s’unissent et décident des modalités d’actions à mettre en ??uvre pour peser sur les choix suicidaires des entreprises qui ne visent que la rentabilité à court terme pour les actionnaires, en sacrifiant le développement à long terme et l’avenir des salariés et des territoires.

Afin d’échanger sur ces questions et débattre des propositions avancées par la CGT pour un autre développement économique le Comité Régional vous invite à venir donner votre opinion lors du forum qu’il organise le MARDI 19 JUIN 2007 à 18h30 Salle des Assemblées au Conseil Régional.

Article publié le 6 juin 2007.


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