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Hommage à Philippe

Salut mon Phiphi,
Bon, t’as décidé de nous faire un sale coup, partir sans dire au revoir. Notre dernière discussion portait sur les cadres dirigeants de la DGFIP qui avaient tendance à faire peur à tous les chefs de service : tu m’as répondu simplement qu’il ne fallait pas oublier qu’ils allaient aux toilettes. Cette petite leçon d’humilité est une grande leçon d’humanité et te correspond. Tu as toujours été un militant acharné de la cause des agents. Même quand cela paraissait impossible, toi, tu y croyais. Tu ne faisais pas dans le sectarisme et ne laissais personne au bord du chemin. Je suis rentré dans le syndicalisme un peu par hasard et c’est toi qui m’as permis de m’y installer un peu plus, parce que tu donnais confiance aux gens. Grand militant creusois, tout le monde te connaissait et t’appréciait. Tes engagements associatifs étaient aussi très importants. J’aimais te charrier avec le ping pong dont tu as été longtemps le président à Guéret. On parlait un peu basket aussi depuis que tu présidais les AEL. Bien sûr, tu représentais beaucoup plus pour moi : tu m’appelais « loulou » ou « le gamin » et me disais toujours que j’avais l’âge de tes enfants. On sait tous les deux ce que ces petits mots signifiaient de notre relation. On aimait se charrier, se disputer. On s’engueulait même parfois mais rarement longtemps… T’étais trop gentil de toute façon pour que ça dure. J’ai aussi plaisir à me dire que ces dernières années, le militantisme avec le syndicat national et la fédé t’ont vraiment apporté du bonheur. Je sais que t’étais heureux dans ta vie. J’aurai toujours en mémoire ton petit sourire espiègle et tes yeux rieurs, quand tu tapais à ma fenêtre quand tu repartais le soir, les grosses rigolades dans mon bureau et dans les couloirs, nos séjours syndicaux à Strasbourg et Ramatuelle, les nombreuses personnes qui t’appréciaient et que tu m’as fait rencontrer… Tu vas me manquer Philippe.
PS : c’est quand tu veux pour une partie de ping pong (pardon tennis de table) et que j’arrive enfin à te battre !

Philippe, notre rencontre s’est faite sur les pavés des manifestations de 2003, juste avant mon arrivée officielle en Creuse. Ton engagement et ta force militante ont été un exemple, pour moi et pour tant d’autres. Mais de toi je veux me rappeler ta gentillesse, ton attachement aux rapports humains, ton dévouement. Je veux que résonnent encore tes éclats de voix et nos éclats de rire. Je veux me souvenir de tes sourires espiègles et de ces lueurs malicieuses dans le bleu de tes yeux. C’est l’ami que je veux chérir aujourd’hui, par-delà ce vide immense qui nous sépare. Alors, même dans l’abattement, même s’il faudra faire sans toi, continuer ce qui te tenait à cœur, avec la même noblesse d’âme.

C’est avec une grande émotion et une profonde tristesse que j’écris ces quelques lignes en souvenir d’un collègue chaleureux, toujours souriant, très disponible que j’ai appris à connaître au fil des réunions syndicales. Philippe, tu nous manques déjà et nous sommes tous perdus sans toi... Nous perdons plus qu’un camarade mais un ami.
Une pensée à tes enfants et à ta famille.

Vingt cinq ans de militantisme et de manifestations à tes cotés
Vingt cinq ans d’amitié
Philippe dans ma famille tout le monde te pleure
 Christian, mon compagnon dont tu étais le partenaire dans les matches de tennis de table
 Adrien, mon fils que tu jurais de passer par la fenêtre à chaque entraînement
 Les souvenirs se bousculent ils sont si nombreux
Ton départ brutal nous laisse sans voix et anéantis
Sans toi, la vie continue mais plus rien ne sera comme avant
Jamais on ne t’oubliera Philippe on t’aime

Philippe,
quel choc jeudi matin lorsque j’ai appris ta disparition ! le seul "point positif" c’est que tu es parti en faisant ce que tu aimais le plus : être au service des autres ; je n’ai pas eu la chance de te connaître depuis très longtemps au niveau syndical mais ce qui me frappait chez toi c’est cet engagement militant qui t’ habitait et que tu arrivais à transmettre à nous tous ; j’ai eu l’occasion de participer aux différentes CAP des agents C et de faire quelques visites de site avec toi et ce fût un véritable plaisir ; tu laisses un grand vide et une immense tristesse nous envahit depuis quelques jours ; je regrette déjà tes fameuses préparations de ti’punch ! merci pour tout ce que tu as fait et repose en paix. 

Philippe restera quelqu’un dont l’engagement syndical s’élevait au niveau d’une véritable Mission.

J’ai appris, comme vous sans doute, la disparition brutale de Philippe Madec
en ce triste mercredi soir d’un mois de mai décidément bien peu souriant.
Je ressentais ces derniers temps déjà le besoin de reprendre contact avec
vous, et plus récemment, compte tenu des derniers mouvements de mutation, avec
certains d’entre vous plus particulièrement. Les félicitations que je voulais
leur apporter n’ont plus, en ces circonstances, la résonance qui convient.
C’est pourquoi, bien que je pense toujours à eux, je voudrais surtout ce soir
vous témoigner tout le soutien et toute la fraternité que je ressens envers
vous tous. Plus que jamais, je crois, il est vital que nous nous resserrions
les uns autour des autres pour nous soutenir et nous réchauffer le cœur à la
flamme de l’amitié et au souvenir de Philippe.

On s’est connu à la porte de la maternelle à Jouhet .
Nous avons partagé de nombreuses réunions et vu grandir nos enfants - qui eux aussi sont devenus des amis - .
Nos discussions ont parfois été passionnées mais toujours sous le signe de l’amitié .
Nous avons mené de nombreux combats mais ce que je retiens surtout, c’est ton immense fierté lorsque tu nous parlais de tes enfants et de leur parcours .
Philippe, je ne peux me résoudre à te dire adieu, c’est trop dur ; alors je te dis simplement ...à bientôt .

Philippe, je t’ai connu pendant quelques années, toujours dans le cadre d’actions militantes ; à ces occasions, j’ai vraiment apprécié ton enthousiasme, ton dynamisme, ton humour, toutes qualités que tu savais communiquer aux autres. Celles-ci, d’ailleurs, avaient été reconnues puisque notre organisation t’avait donné des responsabilités méritées et tu étais, je crois, heureux de te réaliser ainsi. La tristesse de tou(te)s collègues et de tes camarades est immense. Tu vas manquer à tout le monde ; mes pensées vont à ta famille, à tes proches avec toute ma sympathie.

Cher Philippe
Nous avons travaillé dans le même service pendant environ 5 ans, à ce titre je crois pouvoir dire sans mentir que tu représentes pour moi bien plus qu’un collègue, j’ai eu le plaisir de rencontrer ton épouse, tes enfants, tous adorables et doués dans leurs domaines. J’ai eu la fâcheuse surprise ce matin en rentrant de 15 jours de congés, d’apprendre que tu étais parti.
Compte tenu de l’affection que je te porte à toi et à ta famille, j’ai fait le choix de regarder le futur.
Je te souhaite que toutes ces valeurs que tu as su porter et défendre perdurent en t’assurant ainsi une forme d’immortalité.
Et dans ce moment à traverser je souhaite à ta famille de conserver de toi cet humour et cette joie pétillants, et de se tourner vers ce qu’il leur reste à accomplir en ce monde avec ceux qui sont ici.
Avec ma plus profonde sympathie

Philippe,
Nous avons travaillé ensemble et pour ainsi dire face à face depuis 2002, avec une petite coupure de 4 ans...
Toujours essayant de rester dans la bonne humeur malgré les vicissitudes de nos vies.
Une collaboration efficace, ponctuée d’échanges hauts en couleurs, tu as toujours raison et moi aussi...
Toujours sur des sujets qui nous tenaient à coeur, toujours dans le respect et jamais fâchés.
Tu nous manques déjà, mais tu seras à jamais dans le coeur et la mémoire de ceux qui t’ont connus.
En cette douloureuse épreuve mes pensées de soutient et d’affection sont tournées vers tes enfants Erwan, Lénaïc et Anaël.
Et moi je te dis au revoir mon petit MAD...

Je suis désolé de te dire que tu as complètement loupé ton coup.
Toi d’ordinaire si calme, si discret, cachant ton côté « sale gosse » irrévérencieux, mais taquin, et d’un humour « pince-sans-rire » acéré, tu t’es retrouvé sous le feu des projecteurs à ton corps défendant.
Ce matin, mon fils de cinq ans m’a demandé, avant mon départ pour le bureau, de ne pas dire trop de gros mots. Il me connaît bien ! Mais là, franchement, Philippe… Tu fais chier. C’est dégueulasse d’avoir tiré ta révérence comme ça.
Non pas que les camarades de ta section de la Creuse, que tu animais avec Cyril depuis la fusion, après avoir été secrétaire de la section du Trésor, ne reprendrons pas le flambeau avec brio. Ta propension à partager, à former ne les laissera pas sans ressources. Tu devais d’ailleurs laisser les rênes à Florian lors de la prochaine Assemblée Générale de ta section.
Non pas que parmi les camarades du syndicat national, il n’existe pas de volontaires pour intégrer le « collectif formation » et ainsi parcourir la France et ses sections locales dans l’optique d’apporter des clés aux militants dans leur lutte quotidienne contre le déclin des valeurs que tu incarnais : solidarité, fraternité, respect, liberté.
Non pas que nos camarades de la Fédération des Finances CGT, ne se mettront pas en quatre pour pallier ton absence dans la construction des outils d’information ô combien précieux pour les militants de terrain, leur permettant de s’appuyer sur des publications parfaitement argumentées, étayées, de qualité.
Par contre, Philippe, nous ne remplacerons pas tes petites piques malicieuses, tes sourires espiègles et tes calembours hauts en couleurs. Tes yeux rieurs, ta disponibilité et ton humanisme qui te caractérisaient tant, vont affreusement nous manquer.
Ton incapacité à accepter l’injustice issue de la lente et sournoise dérive de cette société dont on érige en qualités la concurrence et l’égoïsme, dans laquelle les communicants et les sémanticiens sont à la baguette pour le compte des plus puissants.
Ce 3 mai dernier, tu as tiré ta révérence beaucoup trop tôt, par surprise, sans crier gare, sans dire au revoir…
Le plus grand des hommages que nous te rendrons sera celui de continuer ce si beau combat : celui de remettre à l’honneur les valeurs de solidarité, de fraternité et d’humanisme... qui guidaient ta vie.
J’ai une pensée pour tes proches, et plus particulièrement pour tes trois fils, Erwan, Lénaïc et Anaël, qui ont perdu plus qu’un grand homme, un papa.

Article publié le 9 mai 2017.


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