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Gaz de France : on continue ! : rassemblement le 14 octobre à 10h30 devant la préfecture de Guéret à l’appel des unions départementales CGT-UNSA-FO—SOLIDAIRES -FSU

Le 3 octobre aura été marqué par des actions dans toute la France contre le projet de privatisation de Gaz de France.

L’objectif affiché de rester unitaire et d’élargir le mouvement en dehors de l’entreprise commence à porter ses fruits. Petit à petit, ils sont de plus en plus nombreux à s’exprimer contre ce projet, à refuser que le secteur de l’énergie soit livré au marché.
Les chiffres de grévistes et de manifestants montrent que le mouvement s’amplifie.
Les manifestants recensés à 18h00 étaient près de 25 000 dans toute la France. Les rassemblements ont eu lieu à Bordeaux où, malgré les conditions météo (210 000 usagers ont été privés d’électricité) et la nécessaire intervention des agents sur le réseau électrique, plus de 1 000 personnes étaient présentes. A Valence, plus de 650 personnes se sont rassemblées. La manifestation parisienne regroupait 15 000 personnes.
Avec plus d’un salarié sur deux dans l’action, les chiffres de grévistes avancés par la Direction sont une fois de plus en dehors des réalités.
Des actions diverses ont eu lieu : signatures de pétitions, mariages EDF-Gaz de France, distribution de tracts, points presse, opérations escargots, coupures de l’éclairage public.
Le groupe UMP est désormais le seul à porter ce projet puisque tous les autres groupes ont voté contre à l’Assemblée Nationale.
Il est isolé aussi vis-à-vis de l’opinion publique car tous les récents sondages montrent qu’il n’y a plus que 12 % de Français pour la privatisation de Gaz de France. La population des cadres est elle aussi majoritairement contre.

Les salariés contre le projet, la population contre le projet, les syndicats unanimes contre le projet, des députés UMP résignés à suivre une consigne de vote : il est inadmissible que pour des questions idéologiques et politiciennes, quelques uns dictent leur loi à tout le pays.
Notre voix doit être entendue encore plus fort. Rien n’est écrit d’avance et ce ne serait pas la première fois qu’une loi votée ne serait pas appliquée. D’autres étapes vont jalonner notre parcours, de l’Assemblée Nationale au sénat, notamment le 14 octobre. Ce jour là sera l’occasion pour tous les usagers de rejoindre les salariés du secteur de l’énergie pour exprimer avec eux et tous ensemble la volonté d’être entendus, le besoin de service pPublic.

Article publié le 9 octobre 2006.


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