vous êtes ici : accueil > Actualités > Départementale

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

Comptine pour enfants crédules (partie 2)

Vous avez dit fatalité, vous pensez loi naturelle ?
Depuis les vessies pour des lanternes, jusqu’aux enfants du bon Dieu pour des canards sauvages, comment ne pas croire au gavage qu’on nous impose.

La vérité est que la dette que nous contractons aujourd’hui n’est pas un impôt que nous prélevons sur les générations à venir et encore moins sur nos enfants et nos petits‐enfants ; en effet, une partie finance des investissement publics « en dur » dont bénéficieront les générations futures, comme nous bénéficions des investissement passés.
Mais, la santé, l’éducation, les droits sociaux sont aussi légués aux générations futures, et sont aussi le fruit des luttes de ceux qui nous ont précédé.

Ne pas se battre pour défendre et renforcer nos droits sociaux, c’est priver nos enfants et petits enfants des droits dont nous avons pu bénéficier parce qu’ils ont été arrachés aux prédécesseurs de ceux qui veulent aujourd’hui nous les enlever !

La vérité c’est aussi que nous ne vivons pas au-dessus de nos moyens, la France n’a jamais été aussi riche ; alors que la misère est les inégalités progressent sans discontinuer depuis des décennies.
Il ne s’agit donc pas de mettre fin à une période d’insouciance à crédit. Le chômage et la misère sont installés depuis plus de trente ans, et se sont développés parallèlement à la mise en place de politiques toujours plus favorables aux privilégiés.

Enfin, le remboursement de la dette (en tous cas de sa partie légitime), peut se faire de façon juste, cela dépend du système fiscal que nous construisons : juste, égalitaire et efficace, ou bien reposant sur les plus pauvres comme c’est le cas aujourd’hui avec la place toujours plus grande donnée aux taxes (TVA, taxe carbone...). C’est pourquoi diviser la dette totale par le nombre d’habitant pour aboutir à 32.000€ par personne est une absurdité.

La dépense publique doit répondre aux besoins sociaux, et les moyens doivent être mobilisés de façon juste et efficace pour financer cette dépense. Ces moyens existent, le PIB a été multiplié par trois en trente ans.

Pour lire la suite et fin de l’article de la Fédération, cliquer ici

Article publié le 21 juillet 2017.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.